Bonjour à tous. Bonjour, bonjour. Bienvenue dans ce live Chance en coulisses. Donc avec Romain. Donc je me présente déjà rapidement. Je m'appelle Simon. Je suis Talent Advisor chez Chance. Donc si vous prenez rendez-vous pour vous renseigner, vous tomberiez peut-être sur moi. Mais donc là, on a accueilli Romain, qui est là pour nous parler un peu de son métier d'animateur radio et producteur. Donc ce que je vous propose dans le chat, déjà, c'est que vous nous parliez rapidement d'où vous venez et qu'est-ce qui vous amène à ce live. Est-ce que vous vous êtes prêts à faire une reconversion juste par curiosité ? N'hésitez pas à nous parler de tout ça. Et s'il y a des questions, posez-les dans le chat et je les intégrerai dans la discussion, bien sûr. Bon, déjà Romain, merci beaucoup d'être là. Ça fait plaisir. Merci de me recevoir. Super. Et ce que je te propose, c'est que tu commences pour nous expliquer un petit peu, qu'est-ce qui t'a amené à Animateur Radio ? Comment tu t'es retrouvé dans ce métier ?
Je sais, il y a beaucoup de paramètres qui font qu'à un moment tu te dis: Qu'est-ce que je vais faire dans ma vie ? En plus, on est en pleine... En ce moment, c'est le bac, il y a beaucoup de gens qui passent des examens et tout. Donc c'est vrai que c'est assez particulier comme moment. Moi, je suis venu à faire de la radio parce que dans mon lycée, il y avait il y avait une radio interne. On émettait à l'intérieur du lycée et il se trouve qu'un jour, il y a un gars qui est venu qui s'appelle Hervé Lajoani, il y a longtemps, il y a plus de 20 ans, 25 ans, qui est venu et qui nous a a proposé, en plus de faire de la radio dans notre lycée, d'en faire dans une vraie radio avec un émetteur et tout. Donc, ça a changé un petit peu la donne.
Bonne opportunité. Ouais.
Et du coup, c'était super parce qu'on a dit oui tout de suite et ça nous a permis de faire de la radio, d'être écoutés par nos copains, notre famille, nos profs aussi, qui ont chargé pas mal. C'était assez marrant. Et ça nous a permis de développer plein de trucs parce que la radio, c'est un média qui est super, qui qui couvre vraiment un champ de choses, un champ de trucs à couvrir assez important. Je ne trouve pas le mot. Et ensuite, faire de la radio est devenu quelque chose qui m'a bien beauté. J'avais le choix entre faire de la radio, et c'est ce que je dis souvent, la question se pose à un moment donné dans sa vie, je l'espère en tout cas que cette question peut être amenée. C'est: Est-ce que je fais un truc qui me passionne et que j'ai envie de faire et qui va me permettre tous les matins de me lever et de me dire: Tiens, c'est cool, je vais faire un métier qui me va bien. Ou alors, et je ne juge absolument pas, partir dans des études. Ce que j'ai commencé à faire, j'étais parti pour faire une fac d'administration économique et sociale.
Pas le même délire. J'étais parti pour faire ça et au final, la question s'est vraiment posée de savoir... Je m'en souviens très bien. J'étais à Bordeaux, dans ma chambre d'étudiants et je me suis posé la question, vraiment: Qu'est-ce que je veux faire ? Je me suis dit: Non, je veux faire de la radio. C'est ça qui me botte. Parce que je me vois pas arriver sur les bancs d'une fac faire ça. D'autant que je me souviens que le premier cours de la fac a été assez violent parce que le prof nous a dit: Dans cette fac, vous êtes je ne sais plus combien, on est censé être 600, 800, un truc gigantesque. Et le prof nous a dit: On dirait la moitié des étudiants qui sont ici, ils n'arriveront pas déjà au deuxième semestre. Donc, ça va faire un tri, ça va éclumer. Ça calme. Donc, ça a mis dans le tempo et dans l'ambiance. Et moi, j'ai dit direct: Ouais, bon, ça, ce n'est vraiment pas pour moi. Donc, je me suis lancé dans des études de radio. Il y a 20 ans maintenant. Et j'ai fait ça dans une école à Paris qui s'appelle le Studio École de France, qui est dirigée par Silviano Martiom, qui aide à la...
Je pense que quand on a ce truc, on a envie de faire de la radio, on l'a en soi. Et les écoles de radio permettent d'accélérer justement le fait d'intégrer des radios, d'accéder plus vite à des stages, de nouer plus vite des contacts, etc.
C'est un réseau, en fait.
C'est une école payante, mais qui permet d'accélérer les choses et qui nous permet, quand on est motivé et quand on bosse, parce qu'il faut quand même travailler, ce n'est pas que payer, il faut aussi bosser. Bosser et qui nous permet aussi d'accélérer ça et de trouver du travail. Mais par contre, il faut bosser.
Ok. Et du coup, une fois que tu as intégré vraiment ce milieu-là, qu'est-ce qui t'a surpris ? C'est quoi un peu les coulisses de ce métier que tu n'attendais peut-être pas forcément ?
Les coulisses... Les gens fantasment beaucoup sur la radio et c'est ça. Nous, on joue aussi beaucoup là-dessus. Je crois que ça s'est un peu plus développé et c'est notamment l'animateur Cohe qui a été le premier à faire ça en France, qui a intégré dans les studios des caméras, ce qui n'existait pas avant. C'est le premier qui a fait ça. Ça a permis de faire découvrir aux gens l'envers du décor, ce qui se passait pendant les disques, ce qui se passait pendant les pubs, de voir un petit peu comment ça se passait quand on ne parlait pas. Le média radio s'est un peu transformé, c'est devenu un peu de la radio filmée. C'est quelque chose qui est assez cool parce que nous, on est resté sur des radios... Moi, je suis sur une antenne régionale qui est situé en Bourgogne, il y a Dijon, plus précisément. Et nous, on n'a pas de caméras. C'est quand même un truc qui est assez particulier parce que moi, quand je ne parle pas, personne ne sait ce que je fais. Donc, c'est pratique parce qu'il y a YouTube, il y a Netflix, il y a Amazon Prime Vidéos, il y a Évidemment, je plaisante.
Ok, donc tu as des temps de break un petit peu.
Non, c'est pareil. On a plein de trucs à faire pendant notre émission, notamment.
On ne fait pas que regarder les films. Ça ressemble à quoi ta journée type ?
Ma journée type ? Je me lève tôt parce que j'ai un enfant qui se lève tôt. Après, ma journée type de travail, c'est: j'arrive à la radio, je dois préparer la musique que je vais passer. Donc, je prépare mon programme avec une programmation musicale qui est bien définie, avec des éléments à Je vais passer dans un certain ordre. J'interviens à des endroits bien définis, je fais des enchaînements, j'essaie de voir un petit peu quel jingle va bien avec quelle chanson pour faire quelque chose d'assez joli à l'antenne, parce que c'est important, il faut que ça soit joli, parce que c'est bien de mettre des jingles et des chansons, mais si ça sonne faux, si ça sonne mal, ce n'est pas terrible. Et après, moi, mon travail aussi, en parallèle de ça, c'est de faire la promotion de la marque Europe 2, où je travaille, et de sortir la marque, et de faire en sorte que les gens qui ne connaissent pas forcément viennent écouter mon antenne et la radio en général, et écouter Europe 2. Ça, c'est notre travail. Et aussi, en parallèle aussi, troisième point, c'est de trouver des cadeaux à offrir à nos auditeurs.
Parce qu'on offre des cadeaux à tout le monde. Ok, intéressant. On Très bien.
Et ça, ça ressemble à quoi ? De chercher ces cadeaux ? C'est beaucoup de personnes que tu contactes ? Concrètement, ça- Oui, après, on a des partenaires avec qui on travaille de façon régulière, qui nous permettent de monter des opérations.
Et après, c'est de découvrir découvrir d'autres partenaires, de leur permettre de communiquer sur notre antenne, en échange de... On appelle ça de l'échange marchandises, mais en échange de dotations, pour qu'ils puissent faire la promotion de leur marque en général sur notre antenne.
Super. Ok, donc ça, c'est le côté un peu glamour, on va dire.
La radio, c'est quoi le côté un peu moins glamour ?
Qu'est-ce qui est un peu plus compliqué ? Qu'est-ce qui est moins facile, on va dire, au quotidien ?
Le plus compliqué, Le plus compliqué, il n'y a rien de compliqué. Honnêtement, on ne sauve pas des vies, on n'a pas une pression de dingue. Je parle... On ne le voit pas, attends. Je parle dans un micro.
J'écoute de la musique tous les jours.
C'est ça mon travail. C'est pas... Tu fais ce travail de chez toi ? Je suis béni parce que je ne suis pas sur une ligne de montage chez Peugeot. Je respecte évidemment ceux qui font ce travail, mais je ne fais pas ça. Il n'y a rien de pénible dans mon travail. C'est vraiment cool. Donc en termes de télévision, je n'ai pas grand-chose à te dire, pour le coup.
Ben oui, je vois ça. Tu travailles de chez toi ? Je vois que tu as un setup à côté de toi, du coup.
Non, là, je suis dans mon studio, là.
Tu es dans ton studio, OK.
Non, là, je suis dans mon studio de radio Je suis dans mon studio, oui.
Ok, je vois. Super.
C'est en Europe 2, là. C'est le studio, j'ai éteint l'écran. Il y a les écrans pub, là, qui sont là. Non, c'est la console avec laquelle je fais mon émission l'après-midi, etc. Après, il y a plein d'appareils à côté, là-bas. Mais non, je ne suis pas chez moi. Je suis pas chez moi, je suis encore au boulot. T'as vu ça un peu ? 17h44, encore en taf.
Incroyable. Je vois qu'il y a une question dans le chat d'Océane qui demande: quelle est la part de recherche en amont dans ton métier ? Veux-tu préparer des chroniques, des interviews ?
C'est une bonne question. La part de recherche en amont, on a des interventions qu'on doit faire parce qu'on doit vendre des opérations en termes. Donc, les partenaires et les partenariats qu'on monte avec mon responsable promo, il faut évidemment vont en parler sur l'antenne. Donc ça, ça fait partie du boulot. Il y a une certaine façon de les amener et d'en parler à notre auditeur cible qui écoute Europe 2, parce qu'on ne parle pas à des jeunes comme on parle à des gens qui ont la trentaine comme des gens qui ont 50 ans. Je dois préparer ces interventions-là. Et puis après, on fait ce qu'on appelle des micros d'humeur. C'est un peu en fonction... Là, évidemment, je parle du bac. Il a pas mal plu sur la Bourgogne. Hier soir, j'en ai parlé, il y a eu des orages. Dans mon émission, j'ai des J'ai des pastilles météo que je dois faire. Le truc, c'est... J'ai des choses qui sont déjà prêtes et que je prépare avant mon émission et après, pendant mon émission, évidemment, ça évolue en fonction de l'actu, de ce qui se passe. Je traîne toujours sur les réseaux sociaux, évidemment. Ça me permet de voir ce qui se passe et de l'intégrer dans mon émission s'il y a besoin.
Et après, des informations en lien avec la musique que je passe, les groupes qu'on a, qui vont peut-être passer par la Bourgogne et peut-être en concert par chez nous, etc.
D'accord, super.
Et pour répondre à ta question, les interviews, ça arrive, mais c'est quand même plus dédié à mon journaliste qui fait ça. Et des interviews, après, il arrive qu'on fasse ce qu'on appelle des délocalisations de notre émission et on fait l'émission en extérieur. Et là, on a des invités, des artistes, et donc on prépare des interviews qu'on fait en direct avec les artistes. Et ça, c'est cool à faire.
J'imagine, ouais.
Super. C'est cool à faire parce qu'on sort du métier qui est mine de rien... Moi, dans ma configuration, c'est un métier où je suis assez solitaire, où je suis tout seul quasi toute la journée, enfin, même toute la journée, du matin au soir, alors qu'en fait, avec un micro, on parle à plein de gens. Donc, c'est tout le paradoxe de ce métier. On est seuls, mais à parler à plein de gens. Donc, ça part dans un sens et grâce à Dieu, avec les réseaux sociaux, ça revient dans l'autre. Mais sinon, sinon, on est à ce point-là.
Heureusement, oui.
Et ça, c'est ma config, bien évidemment.
D'accord. Et c'est pas trop difficile cette solitude à l'avant ?
Ça, on fait avec. Après, la question, c'est de se dire: Est-ce que je supporterais d'être dans un open space toute la journée ? Est-ce que travailler avec des gens qui ont envie de discuter, est-ce que je peux comprendre, dans un open space toute la journée, est-ce que ça peut être quelque chose d'agréable dans un autre métier ? Je ne sais pas.
C'est une bonne question.
Je ne sais pas. Je n'ai jamais bossé dans un vrai open space. Enfin si, on était trois. Est-ce qu'on peut appeler ça un open space ? Je ne sais pas. Mais c'est vrai que quand tu fais quelque chose et que tu es interrompu six fois par Jacqueline qui va boire un café, Michel qui te raconte son week-end et Paul qui te raconte que son enfant fait ses danses.
Oui, ben justement, question sur ça. Je vois Alex qui demande: À l'antenne, t'es seul, mais tu travailles avec une équipe, tout de même ?
J'ai une équipe. En fait, dans la radio, il y a une commerciale qui est là. Son but, c'est de vendre de la publicité parce qu'on est des radios qui ne vivons que de la publicité. Donc c'est de la pub qui doit être vendue et qui nous permet de gagner de l'argent et donc d'être payé. Il n'y a pas de subvention à l'extérieur de l'État. Donc, notre travail, nous, c'est de... Le travail de la commerciale, c'est de trouver des clients via la régie. À côté de ça, il y a un commercial. Je l'ai déjà dit, il y a une journaliste. Pardon, il y a un journaliste qui est là. Je vais y arriver. Une commerciale, un journaliste, qui est là que le matin parce qu'il se lève très tôt. Du coup, moi, quand j'arrive, il est déjà parti. Après, au niveau de la hiérarchie, tout se passe par... J'ai un responsable promotion pour les partenariats qui est basé un petit peu plus loin Et ensuite, toute la hiérarchie est basée à Paris.
Ah oui ? Donc tu es un autonome quand même.
Bien sûr, on est super autonomes. Mais est-ce que tu es surveillé ? Oui. Eh ben oui, Océane, je suis surveillé. Et pour finir sur la question d'Alex, il y a une équipe, en fait, mais on est en lien permanent par téléphone, les réseaux sociaux, par mail. On reçoit énormément de mails tout le temps. On n'est jamais coupé du monde, jamais de la vie. Et pour Océane, comment ça se passe avec ta hiérarchie ? Surveiller Oui. En fait, à n'importe quel moment, mon N+1 peut écouter ce qui se passe sur l'antenne. On appelle ça des écoutes de piges. Et après, on fait un petit débriefing et il m'explique à tel endroit, tu as dit ça, tu aurais pu le tourner comme ça. Tu peux formuler la chose autrement, etc. Et c'est très bénéfique déjà, parce que ça nous permet de nous améliorer. Et moi, en plus, je suis un Joker sur l'antenne nationale d'Europe 2. Donc ça me permet... J'anime aussi sur l'antenne nationale lorsque certains animateurs sont en vacances. Donc du coup, c'est ce qu'on appelle l'imminatio. Et ça me permet d'améliorer mes spicks et du coup, de fluidifier ma façon d'animer, etc. Ça fait 20 ans que je fais ça et j'apprends tous les jours.
Donc c'est bien.
Génial. Petite question sur le sens. Je sais pas si tu sais, nous, à la chance, on perçoit le sens comme quatre piliers. Déjà, il y a le métier, bien sûr, donc les actions quotidiennes que tu vas faire. T'as aussi la finalité. Qu'est-ce qui te motive là-dedans ? Comment tu te sens utile ? Il y a l'environnement de travail. Est-ce que tu travailles chez toi ? Est-ce que tu travailles avec une grande équipe ? Tout ça. Et puis les impératifs personnels, donc le salaire, les horaires, la situation géographique. Comment tu te sens aligné par rapport à tous ces piliers ?
Alors, redis-moi les piliers dans l'ordre et je réponds piliers par piliers, c'est le plus simple.
Le métier. Les actions quotidiennes.
C'est ce que je disais tout à l'heure. C'est un métier qui est super, qui est cool, on écoute de la musique. Vraiment, c'est bien. Tu es en lien avec les gens, les auditeurs, on leur offre des cadeaux, ils sont contents. J'ai encore reçu tout à l'heure une nana, elle avait gagné un séjour avec moi sur l'antenne il n'y a pas longtemps. Elle a gagné son séjour, elle est partie, elle m'a envoyé des photos, des photos de la plage où elle a écrit merci, c'est super cool. Les auditeurs sont vraiment adorables et tout, donc c'est chouette.
Ça, j'ai l'impression que c'est plutôt lié à la finalité, comment tu te sens utile ? Le métier, c'est vraiment, je ne sais pas, parler dans un micro, c'est vraiment devoir contacter des gens pour des cadeaux, ce genre de choses ?
L'utilité de ce métier, c'est qu'on est là, Les gens nous connaissent sans vraiment nous connaître, entre guillemets. Donc, on est là, on est présent, on est une voix dans leur quotidien, on est une voix dans leur poste de radio. Moi, j'ai fait longtemps la matinale sur une autre radio qui est sur Dijon. Moi, j'étais la première voix qu'ils entendaient le matin à la radio. C'était génial. C'est un truc qui était top. Moi, je prenais l'antenne à 6h00, c'est-à-dire que j'étais réveillé depuis 3h30 du matin. J'avais déjà balayé toute l'actualité et tout. Et quand j'arrivais, j'étais frais comme un garbon. Et les autres auditeurs qui m'écoutaient, ils avaient la tête dans le pâté et eux, ils se réveillaient à peine. Donc c'était génial. Et la sensation de se dire qu'en fait, tu es le premier qu'ils entendent, c'est un truc qui est super. Donc à une échelle locale ou régionale, c'est super. Et quand tu arrives sur une échelle nationale, c'est absolument dingue. C'est-à-dire que les gens se réveillent et ils tiennent le premier qu'ils entendent, avant même leur patron et tout, c'est quand même cool.
Ben carrément. Je vois qu'il y a une question d'Alex, donc j'interromps un petit peu ça pour demander quelles compétences sont dispensables. Tu il faut pour faire ce métier ?
Des compétences ? Savoir s'en mettre en question, être humble, aimer ce qu'on fait et se dire que Rien n'est acquis.
Ok. Tu réponds à l'apprentissage.
Rien n'est acquis, c'est un métier. Je sais même pas combien on est d'animateurs radio en France. Je ne vous ai jamais trop posé la question, mais je sais qu'il y Il y a beaucoup de gens qui ont envie de faire ce métier et je peux comprendre les écoles de radio forment à ces métiers-là. J'ose espérer que tout le monde arrive à trouver du travail. Maintenant, est-ce que c'est le cas ? Je ne sais pas. J'espère qu'il n'y a pas trop de personnes qui sont un peu dégoûtées de ne pas avoir trouvé et tout. Mais maintenant, aujourd'hui, tu peux faire de la radio de chez toi avec vraiment peu de matériel pour faire une webradio, pour faire des podcasts aussi, qui est vraiment quelque chose à en devenir et c'est vraiment cool. Donc, il y en a vraiment pour tout le monde. Il faut Après des compétences indispensables. Il faut savoir parler, savoir caler des imprimés. Il faut se lancer.
Il faut essayer. Ok. Et au niveau de l'environnement de travail, comment vis-tu actuellement ton environnement ?
Écoute, là, j'ai une clim à 19 degrés dans mon studio insonorisé. Je suis plutôt bien.
Ok, pas mal. Et ton studio, il est loin de chez toi ou il est juste à côté ?
Mon studio, je suis à un petit quart d'heure, là, en voiture.
Ok, ça va.
Non, c'est cool. Souvent, je le dis à l'antenne, en plus, souvent, quand ils commencent vraiment à faire chaud et tout, je pense souvent à eux. C'est aux gens qui bossent en extérieur, qui mettent la radio et qui bossent dehors, tu vois, quand ça cogne, qui font du béton ou qui sont en train de faire du bitume, bitume bruyant à 70 degrés, ils sont en plein cagnard à 40. Et moi, je suis dans mon studio, tu vois, il fait 19 degrés et je me dis: Mais quelle chance j'ai, quoi.
Et j'ai l'impression que ça va te faire qui te permet de rester hyper authentique, où tu peux vraiment partager ce genre de choses.
Ah ouais, après, moi, comme je suis dans la vie, je suis à la radio. Et C'est ce qu'on me demande d'être, en plus. C'est vraiment ça, les parties des choses qu'on me demande. C'est d'être authentique et qui n'ait pas de choses... Que si je discute avec quelqu'un dans la rue ou si je suis dans une soirée et tout, le gens se disent: T'es pareil qu'à la radio. Ouais, ouais.
Ok, génial. Ça, c'est quelque chose que beaucoup de personnes recherchent, j'ai l'impression.
Ouais, c'est important d'être bien aligné avec tout ça et de pas se jouer un rôle. Une fois qu'on a trouvé cet alignement et une fois qu'on a trouvé ce truc-là, c'est vraiment cool. Ça permet vraiment d'être bien avec soi-même et de pas sentir de différences et de pas enfiler un costume. Un costume social, je veux dire. Quand tu arrives dans une entreprise, souvent, certains, j'ai des copains, c'est comme ça.
Ils sont totalement autres, ils mettent leur costard et ils sont complètement quelqu'un d'autre.
Et quand je déjeune avec eux le midi, ils sont plus du tout comme je les imagine dans la vie normale, quand ils sont en short, baskets, t-shirt.
C'est clair. Je vois qu'il y a une autre question d'Alex. Comment tu t'es fait ta place dans ce métier ? Il y a à fond, Alex.
Il y a un animateur, il y a Alex.
À fond. Stage, réseau, comment tu t'es fait ta place ?
J'ai fait l'école de radio à Paris. Je devais la faire en deux ans et je l'ai fait qu'en un an, parce que je n'avais pas l'argent. J'ai été très clair avec la direction. J'ai été très clair, je leur ai dit: Moi, je ne peux pas faire deux ans. C'est impossible. Financièrement, je ne pourrais pas suivre. Qui, par contre, si vous m'acceptez en un an, je vais essayer d'être le plus efficace possible et je vais tout faire pour trouver du boulot. Le matin, c'était court, l'après-midi, c'était stage et ça a été très intense pendant un an. Très, très intense. Ensuite, j'ai envoyé des maquettes partout de ce que je faisais J'avais décroché un premier job où je me sentais pas forcément à l'aise, même si c'était cool, mais je me sentais pas à l'aise. Du coup, j'ai envoyé d'autres maquettes. Elles étaient très, très cool. C'était Totem, à Rodez, dans l'Aveyron. Je passe le bonjour à David Martin, qui est encore coordinateur d'antenne d'abord. C'était bien. Et qui m'a dit: Le deuxième... J'avais fait un CDD de deux mois et le deuxième mois, en fonction de ce que ça donnait à l'antenne, soit je restais, soit je partais.
Et il m'a dit: Écoute, à la fin du premier mois, il m'a dit: Ça ne colle pas. Et même moi, je me sentais pas forcément très bien. Il m'a dit: Reste encore un mois, fais des maquettes, envoie tes maquettes, ce qui va te permettre, je l'espère, de trouver du travail. Et ça a été le cas. J'ai envoyé plein de maquettes. Des maquettes, c'est une simulation d'émission de radio, des maquettes et des tiges de ce que je faisais. Et j'ai fait pas mal de déplacements. Un qui avait été assez folklorique parce qu'il a fallu que je parte de Rodez jusqu'à Orléans. Tout ça en train, avec je ne sais pas combien de changements, c'était l'enfer. Je crois que j'ai mis 12 heures pour aller à Orléans. Aller-retour, évidemment. Et du coup, j'ai réussi à décrocher un boulot en revenant. J'ai décroché un job ici, sur Europe 2, à Dijon. Pour finir, l'école de radio que j'ai permet de faire du réseau. C'est un milieu qui est hyper petit, même si on est quelques-uns. C'est un réseau qu'il faut entretenir parce que ça bouge beaucoup et qu'il faut constamment améliorer, mettre à jour, ne pas se faire oublier, parce qu'on ne sait pas de quoi demain sera fait.
Donc, il faut toujours être en éveil et en veille tout court, même.
Oui.
Petite conclusion.
Merci pour tous ces conseils. Je pense que c'est une super conclusion. Donc, c'est parfait. Parfait. Super. Merci pour la participation dans le chat. C'était sympa. Ça fait une discussion très cool.
Attends, il y a encore Alex. Non, merci. Je me suis dit Alex, on va encore une question.
Merci à toi Alex pour ta participation. Merci à Océane. Merci Océane aussi. Merci à tout le monde.
Merci à vous. Évidemment, un truc que je dis souvent.
Franchement, merci pour ton temps.
Si les gens veulent me poser des questions autres, ils peuvent me trouver sur les réseaux sociaux Romain Mori, M-A-U-R-Y. Je répondrai à toutes vos questions. Je partage souvent des questions. Les gens me posent souvent des questions et je leur réponds avec plaisir parce que je sais que ce n'est pas facile. Au milieu de la radio, les gens aiment bien savoir comment en faire pour y rentrer et tout ça. Et si vous avez des questions, n'hésitez pas, c'est avec joie.
C'est hyper sympa. Donc, merci pour toi, pour ton temps. C'était vraiment cool, très relax comme discussion. Je te souhaite une très bonne fin de journée. Je sais pas si tu as encore de la radio à faire ou là, tu as fini ta journée ? Ok. Bon courage pour tout ça. Et puis, peut-être à une prochaine.
Avec joie.
À plus tard.
Salut. Ciao, ciao.
Bye, bye.