Ça y est, nous sommes en direct. Hello à toutes et à tous. Hyper désolée pour le petit retard. Les petits bugs techniques qui s'invitent, c'est classique. Merci beaucoup à toutes et tous d'avoir répondu présent en nombre. Parce que sache Cindy que ton live a été un des plus plébiscités.
N'hésitez pas à me dire dans le d'où vous venez.
Est-ce que vous nous écoutez de Paris, de Nantes, de Bordeaux, d'Auxerre ? C'est toujours drôle de voir que vous êtes un peu partout en France. Je vois que les gens sont en train de taper. Alors, on a Adeline de Versailles. On a Adeline de Versailles, on a Livia de Bordeaux, Cécile Ferrand qui nous dit bonjour. Bonjour Cécile. Bonjour. From Bordeaux, Alexandra de Paris, Chantal de Clément Ferrand, Justine de Aix-en-Provence, Cécile de Narbonne, entre Narbonne et Perpignan. Tu as de la chance. Charlotte de Dessy, Libouinot, Aurore de Nantes, Céline de Bordeaux, Super. Plein de monde, beaucoup de femmes, j'ai l'impression. Et donc n'hésitez pas à utiliser le chat. Le but, c'est que ce soit interactif, que vous puissiez poser vos questions pour que Cindy puisse vous répondre en vous présentant son métier. Si tu veux Cindy, pour commencer, tu peux peut-être nous raconter ton parcours. Bonjour Sylvie de Toulouse. Tu peux peut-être nous raconter ton parcours et nous dire comment tu en es arrivé au métier d'architecte d'intérieur, pour commencer ?
Bonjour tout le monde et merci d'être présente pour ce live. C'est une grande première pour moi, donc j'espère être à la hauteur de vos attentes. Moi, tout simplement, j'ai eu beaucoup de chance parce que j'ai su très tôt que je voulais être dans un métier créatif et m'en bouger plein de choses chez moi tout le temps. Ayant gardé toujours ça, j'en suis arrivée au métier d'architecte d'intérieur en découvrant le reportage sur ce métier et donc je me suis toujours tenue à ça. J'ai quand même voulu garder les grandes lignes d'un cursus général, on va dire, pour me garder toutes les portes ouvertes au cas où j'évoluerais vers autre chose au niveau du lycée, etc. Et ensuite, j'ai intégré une prépa en arts appliqués. Et là, j'ai débuté un cursus master en architecture intérieure et scénographie. J'aimais beaucoup la complémentarité de ce parcours parce que c'est un métier qui bouge beaucoup et on a beaucoup de possibilités. Donc, d'intégrer la scénographie qui est quand même aussi avec une notion de gestion de l'espace était très intéressante. Et en troisième année, j'ai perdu un peu le cours, on va dire, les valeurs de l'école ne me correspondaient plus trop.
Je n'avais vraiment envie de mettre les pieds sur le terrain, on va dire. Pour moi, c'était très important d'arriver à voir ce milieu-là. Et donc, j'ai intégré une école en alternance. Donc là, j'ai continué mon cursus en master. Et donc, j'ai obtenu en 2014, si je ne dis pas de bêtises, un master en architecture intérieure, design d'espace. Ce master avait une particularité qui me plaisait bien, c'était qu'il était en alternance. Ça m'a permis de me soulager financièrement parce que c'est quand même un parcours qui peut être coûteux. Et puis là, mon alternance était prise en charge et j'ai pu intégrer le service architecture des Galeries Lafayette. Là, j'ai découvert la partie architecture intérieure, mais consacrée au domaine du retail qui est donc l'architecture commerciale. Et depuis cela, j'ai toujours travaillé dans l'architecture commerciale et c'est un métier qui me plaît beaucoup parce qu'il bouge beaucoup, les projets vont assez vite et ça permet de voir une multitude vraiment très variée de projets.
Génial. Merci beaucoup. Est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu concrètement, le type de projet sur lequel tu travailles, à quoi peut ressembler une journée type ou une semaine type quand on fait ton métier d'architecte d'intérieur, comme tu le dis, comme commerciales pour des entreprises. Est-ce que tu peux nous raconter un peu le quotidien, la réalité, avec ce qu'il y a de chouette et peut-être ce qu'il y a de moins chouette aussi ?
Moi, j'ai eu la chance de... Ça a été peut-être un choix aussi J'ai pratiqué un peu le métier sous différentes facettes, donc il y a pas mal de façons de pratiquer ce métier-là. Si je dois faire une chronologie où Gary Lafayette était indirectement chez le client, on va dire, j'avais la partie aussi bien créative que plus technique parce qu'on devait dessiner des... Dans ce métier-là, j'étais intégrée au gourmet, donc j'ai fait de l'architecture commerciale dédiée à l'alimentaire, qui est un aspect du métier où là, on a pas mal de contraintes techniques et réglementaires. Déjà, de toute façon, l'architecture commerciale, c'est un métier où il y a pas mal de contraintes réglementaires parce qu'on est dans des établissements qui reçoivent du public, donc ça fait partie des choses à intégrer aussi. On n'est pas soumis aux mêmes lois pour un magasin que pour un particulier. Et du coup, dans cette fonction-là, j'étais dessinatrice, mais comme je n'étais qu'en binôme, j'ai vraiment pris part au process créatif, que ce soit des stands ou après, j'ai travaillé sur des magasins de plus grosse envergure, donc les gourmets tels que les Parisiens peuvent le connaître aujourd'hui sur Bouvard, au Mad.
J'ai vraiment été actrice dans la transition du gourmet tel qu'il était originellement dans l'homme qui a basculé côté maison. Ça, ça a été basé sur mes dessins. Et là, il y avait des process créatifs plus après des mises au point, qui vont être appelées techniques, avec les entreprises qui mettent tout ça, qui donnent vie à tout ça. Et ce que j'aime beaucoup dans ce métier d'ailleurs, c'est que c'est de la... On collabore tous ensemble. Nos dessins, ils ne prennent pas vie si on n'a pas entreprises derrière qui ont des savoirs techniques pour les mettre en œuvre. Donc ça, c'est très important de savoir collaborer. Nous, on dessine et ensuite, on discute beaucoup avec les entreprises, on s'appuie sur leur savoir et on peut prendre vie à tout ça. Là, il y avait du dessin, des réunions, des réunions sur le chantier qui, moi, me plaisent beaucoup parce qu'on voit tout ça prendre vie. On a aussi des petits couacs parfois. C'est un métier qui demande de la ressource à voir rebondir au bon moment. Ça va être bien entouré surtout. Et puis ensuite, après cette expérience-là, je suis partie en Allemagne où j'ai continué le métier d'architecte à l'intérieur retail, mais là plus sur la partie qu'on va appeler déploiement.
Là, c'est-à-dire qu'on travaille pour des marques qui nous confient ce qu'on va appeler des cellules, là où elles veulent s'installer. Puis nous, on analyse tout ça, on met en dessin par rapport aux... Eux, ils nous donnent un cahier concept. Là, c'est beaucoup moins créatif comme métier. Ils nous donnent un cahier concept et on doit viabiliser le concept sur une cellule donnée. Là, j'ai eu la chance de travailler à travers toute l'Europe, donc avec toutes les différentes contraintes à travers les différents pays, les différentes façons de travailler aussi d'un pays à l'autre en Europe. Là, on orchestre le magasin, ensuite on fait des plannings, on compare les devis aussi parce qu'il y a un aspect beaucoup plus financier que j'ai beaucoup moins vu au Galeries Lafayette parce que quand on est en interne, on voit un petit peu moins tout ça. Là, j'ai beaucoup voyagé, beaucoup fait de terrain et ça m'a beaucoup appris sur l'aspect plus technique qu'on voit peut-être un peu moins à l'école aussi. Et à la suite de ça, je suis revenue en France où là, j'ai intégré encore une autre facette de mon métier qui est vraiment l'aspect purement créatif. J'ai intégré une grosse agence de retail design qui a une partée internationale.
Là, mes journées, c'était plutôt creuser la tête sur ce qui va être beau, ce qui va être viable aussi pour la marque, parce qu'il ne faut pas oublier qu'une marque vient avec une identité, donc il faut respecter ça. Il faut savoir aussi la travailler. Parfois, il y a des marques qui venaient pour refondre leur identité et trouver un concept plus novateur, avec des expériences un peu jamais vues. Là, ça va être beaucoup de recherche d'images. Ça va être un peu plus manager des équipes dans le sens où chacune a sa force de production, on va dire. Savoir quelle va être la personne adéquate pour la bonne image 3D, pour bien tout mettre en plan aussi, parce que le client a besoin de repartir avec un carnet de plans pour pouvoir mettre en application son concept, aller chercher les nouveaux matériaux, être en phase avec des entreprises qui Là, du coup, on est à l'origine de la matière et donc là, sont à l'origine de la matière. Là, on est vraiment à l'origine même du concept. Là, on produit de l'image. On va dire, je n'ai pas fait de chantier, par exemple, pendant ces quatre ans, ce qui m'a beaucoup manqué parce que moi, j'ai un peu la bougeotte.
Là, tout récemment. Donc, j'ai intégré une autre facette de mon métier qui est un peu à la croisée de toutes mes expériences. Je suis aujourd'hui chef de projet en architecture retail. L'entreprise dans laquelle je suis aujourd'hui fait ce qu'on appelle du déploiement en majeure partie, mais on intègre aussi toute une partie où on fait des concepts pour les magasins sur-mesure et de plus en plus, on se tourne aussi vers le particulier. Donc là, j'apprends à faire évoluer mon métier vers l'accompagnement particuliers pour la rénovation de leur habitat et des extensions, ce genre de choses. J'ai une palette assez vaste, on va dire, du métier d'architecte d'intérieur.
Écoute, déjà Bravo, super parcours et c'est hyper intéressant. Je vois qu'on a plein de questions dans le live, donc on va y répondre à toutes. En petite intro, pour ceux qui ne connaissent pas à chance, c'est un bilan de compétences et une communauté d'entraide pour aider à trouver sa juste place dans le monde du travail. Ce qui est hyper intéressant dans ton parcours, c'est que parfois, souvent, les gens qui viennent à Chance se disent: J'en peux plus, c'est une catastrophe, je veux faire table rase et reconversion totale. Ce qui est hyper intéressant dans la notion du travail chez Chance, c'est qu'on explique qu'un travail, c'est quatre piliers et qu'on peut ajuster différents piliers pour être mieux dans son travail. Et ça ne passe pas forcément par le changement de métier. Et toi, là, tu l'expliques hyper bien parce qu'on voit que c'est le même métier, mais tu en as eu plein de différents. Parce que ça change tout selon si tu es en agence, selon si tu es chez la marque, en l'occurrence Galeries Lafayette, selon que tu es à l'international. Donc, tu es un superbe exemple de comment tu as eu 50 métiers alors que c'est le même métier.
Ça, c'était la petite précision que je voulais donner. Et chez Chance, on dit qu'un travail, c'est un métier. Donc, quelles sont les tâches concrètes au quotidien que tu fais, que tu as déjà un petit peu expliquées. C'est: Quel est l'environnement de travail et la culture d'entreprise ? Là, comme tu nous l'as raconté, tu en as connu plein de différentes, sachant qu'il n'y en a pas de bonnes ou mauvaises. C'est juste laquelle est bonne pour toi et à un moment T. Parce que, par exemple, on peut adorer la vie d'agence qui est très stimulante, très excitante, mais fatigante aussi. Et donc, peut-être qu'à 20 ans, ça nous plaît, mais à 30 ans, on n'aspire plus à finir à pas d'heure à faire des charrettes et les week-ends compris. Donc, métier, environnement, finalité: je fais mon travail au service de cette... Trois petits points. Remplir la finalité. Et je pense que toi, dans toutes les expériences, tu vas nous raconter, mais ce n'était pas forcément la même finalité que tu servais. Et enfin, c'est les impératifs personnels, à savoir, et ça, ça varie aussi tout au long de sa vie, à savoir: J'ai besoin de tant minimum en salaire parce que si je ne l'ai pas, ça ne marchera pas par rapport à mon prêt, mon loyer, etc.
J'ai besoin d'avoir un travail où à une demi-heure, j'y suis à pied. J'ai besoin d'avoir un travail où j'ai beaucoup d'autonomie parce que sinon, je m'ennuie. J'ai besoin, etc. En fait, c'est vraiment piliers, environnement, finalités, impératifs personnels. C'est sur ces quatre piliers, vous allez trouver votre sens au travail. Dans toutes les questions, si je remonte. La première question, tu parlais que tu faisais des dessins. Est-ce qu'il y a beaucoup de dessins, dessin ou c'est beaucoup du logiciel ?
Ça, ça va varier aussi. L'avantage de ce métier, c'est qu'on est recherché pour notre personnalité et un peu ce qu'on a à offrir aussi. On peut laisser parler pas mal ça. Après, il ne faut pas suivre aujourd'hui les entreprises. Elles travaillent toutes sur logiciel, donc c'est beaucoup de dessin. Le logiciel, aujourd'hui, le plus connu, ça va être AutoCAD. Il fait 2D, 3D, mais on l'utilise majoritairement en 2D. Moi, de ce que j'ai pu voir. Après, je ne suis qu'un point dans tout l'univers, car je suis une section d'intérieur. Moi, je dessine beaucoup en 2D et en 3D parce que je ne dessine pas très bien à la main, malheureusement. C'est une de mes grosses frustrations, mais malgré beaucoup d'essais, ce n'est pas là où je suis la plus rapide et la plus à l'aise. C'est une compétences que je vais plutôt laisser de côté parce qu'elle ne me sert pas. Elle n'est pas viable pour moi. Mais si on aime dessiner à la main, ça, c'est très plébiscité aussi. Ça plait beaucoup. En agence de créa, par exemple, c'est quelque chose qu'on utilise beaucoup. C'est très bien de savoir dessiner à la main parce qu'on fait des croquis.
Là, je me suis plus remis à dessiner à la main, mais on parle très vite, donc il faut savoir gribouiller, mettre sur le papier ce qui nous passe un peu par la tête. Moi, je le faisais un peu avec ça et beaucoup plus avec de l'appui 3D. Donc, je dirais, ça va vraiment varier d'un cabinet à l'autre, mais c'est quelque chose qu'on peut tout à fait garder. Et si on est fort et à l'aise là-dedans, c'est même une très grosse force de de dessiner à la main, mais le rendu final pour les clients sera toujours par logiciel, enfin, beaucoup par logiciel. Après, peut-être plus que des architectes indépendants pourront faire le choix de choisir de présenter des planches qu'on va appeler ROF, avec des dessins mis en couleur, se genre de choses. Et ça fonctionne très... L'essentiel, en fait, c'est d'être un bon communicant sur ce qu'on veut transmettre.
Super. Merci beaucoup Cindy. On a aussi beaucoup de questions de personnes qui sont en réorientation vers le métier d'architecte. Il y a plusieurs questions qui vont dans ce sens-là, à savoir: les études d'architectes d'intérieur sont longues. D'après vous, est-ce une réelle contrainte ? Est-ce qu'il y a des formations que vous nous recommandez quand on est en reconversion. Lié aussi à la reconversion, c'est la question du salaire pour un architecte d'intérieur débutant. Est-ce qu'il y a des différences selon qu'on ait côté commercial ou côté particulier ? Est-ce que réaliste à 50 ans de se dire: Je veux me réorienter vers le métier d'architecte d'intérieur ? Est-ce qu'un architecte en reconversion versus un architecte traditionnel plus expérimenté, est-ce qu'on a nos chances quand même ou est-ce qu'on aura du mal à se faire sa place au milieu des pros aguerris ? Voilà un petit peu pêle-mêle, toutes les questions.
Pour la formation, moi, j'ai eu un cursus, on va dire, classique, même s'il a été un petit peu accidenté et détourné. Donc, c'est un peu difficile de répondre là-dessus. Je pense que ce qu'il faut, c'est surtout parce que l'avantage de ma formation à moi, c'est qu'elle était en alternance et donc elle était prise en charge par un organisme. Donc, du coup, je me souviens que j'avais un camarade de classe qui avait la quarantaine, mais lui, c'était une histoire différente. C'est-à-dire que lui, dans son pays, avait le diplôme d'architecte et pour pouvoir travailler en France, il avait décidé de se réorienter plutôt vers l'architecture de l'intérieur. Donc, c'était un complément. Il avait pu intégrer le master directement. Là, on est sur deux ans, ce qui n'est pas les cinq, six ans nécessaires au parcours initial. Ça avait été dans ce sens-là. Après, je ne saurai pas répondre qu'elles seraient sur les passerelles pour une de reconversion, je pense que le mieux, c'est de se tourner vers le CFAI qui est un peu notre ordre pour les architectes d'intérieur. Comme il y a l'ordre des architectes, il y a le CFAI en France qui est un peu garant, on va dire, des formations en architecture intérieure vers à laquelle il peut être bien de s'orienter.
Ça, ça peut être une bonne chose de se poser ces questions-là. Ensuite, pour la viabilité du salaire, c'est sûr que quand on démarre, on n'a pas... En fait, il y a plusieurs choses. C'est que moi, je n'ai jamais voulu me laisser faire sur cette notion de salaire. C'est-à-dire qu'en fait, on est dans un monde d'entreprises. Il y a plein d'entreprises différentes avec des valeurs différentes et il y en a toujours qui qui pourront essayer de se dire: C'est un début d'an, je le paye peu. Moi, je pars du principe qu'à partir du moment où on a une formation, c'est-à-dire qu'on a un savoir qui est débutant, bien entendu, parce que c'est un métier de terrain qui s'apprend. C'est un métier où on va évoluer au fil des années, au fil de ce qu'on fait et c'est ça qui va nous donner aussi l'expérience. Moi, de mon point de vue, quand on sort de l'expérience, on est trop frais, trop bleu et trop pignorant de plein de choses. Quand je parlais de tout ce qui est normes, etc, tout ça, ça va s'apprendre sur le... Il y plein de choses qui s'apprennent sur le terrain. Mais moi, je me suis toujours battue pour dire: J'ai un savoir, j'ai un master, ça ne vaut pas rien.
Donc non, je n'accepterai pas un SMIC pour travailler. Parce que clairement, il y a des entreprises qui vous proposeront ça. Mais effectivement, dès qu'on sera débutant, on ne pourra pas prétendre un niveau de salaire expérimenté par rapport à un autre architecte, ça, c'est certain. Donc, je pense que ça, c'est quelque chose qui se discute parce que pareil, si vous allez vers une reconversion, vous avez aussi des valeurs, des des choses qui sont vos contraintes, on va dire, et puis vos envies. Il ne faut pas tout imposer, mais il faut un échange avec l'entreprise, je pense, qui sera plus ou moins flexible. Si elle est intéressée par un candidat en reconversion, c'est qu'elle a aussi des forces à en tirer. Donc, vous ne valez pas rien. Il ne faut pas tout accepter. Je pense que quand on accepte tout comme ça, on dévalorise aussi le métier. Ça, c'est mon point de vue. Donc, pour tout ce qui est lié au salaire, aux reconversions, c'est ce que je peux en dire parce que je n'aurais pas plus d'informations pertinentes là-dessus.
Super, merci. Et je partagerai le lien, si je le retrouve, de Mélanie, qui est un talent chance, qui s'est reconvertie en architecte d'intérieur. Pour particulier. Je sais que maintenant, il y a des formations accélérées pour adultes en reconversion. Donc c'est hyper intense. Et puis ça demande des sacrifices en termes de se préparer financièrement à ne pas avoir de revenus le temps de la formation. Elle, en l'occurrence, elle avait réussi à avoir l'école Boulle, qui fait, je crois que c'est presque un an, hyper intense. Mais elle avait fait une rupture conventionnelle, donc elle a le chômage qui permet deux. Je vous enverrai, sinon c'est sur le YouTube de Chance, mais je vous enverrai le lien si on me l'envoie avant la fin. Une autre question que j'ai pour toi, Cindy, c'est: Quel est le sens que tu y trouves ? J'imagine que ça a dû changer selon les structures et les marques pour lesquelles que tu as travaillé.
Oui, le sens que j'y trouve, il a beaucoup évolué. Au départ, c'était tout simplement pouvoir exercer le métier que j'avais choisi et donc de le découvrir. C'était beaucoup un parcours en découverte. Et puis, si je prends la galerie Lafayette, au départ, c'était vraiment... Je ne sais pas, j'avais pu travailler en plétudiante au Galeries Lafayette dans ce qu'on appelle les coffres, donc je comptais l'argent là-bas les étés et les week-ends. Et j'étais fascinée par ce grand magasin. Donc au départ, mon sens, c'était pouvoir contribuer avec ce métier que j'avais toujours aimé à l'évolution architecturale de ces lieux de rencontres, on va dire. Donc là, c'était de mon sens, c'était ma loyauté envers cette entreprise et le plaisir que j'avais à l'avoir évolué tous les jours. Plus j'ai grandi, plus tout ce qui est aussi notion environnementale, réchauffement climatique, etc, c'est quelque chose qui, moi, dans ma vie personnelle, est importante. Aujourd'hui, pour pouvoir garder du sens dans mon métier, c'est ce que je choisis de travailler. C'est-à-dire que le retail est un domaine très polluant. Il ne faut pas se leurrer. Les magasins, c'est ça, ça doit aller vite, ça doit être efficace. Du coup, on démonte des choses qui sont tout à fait en état, on les jette et puis on recommence.
Donc, ce n'est pas du tout vertueux. Moi, le sens que j'y trouve aujourd'hui, c'est d'essayer de travailler sur des nouvelles techniques, de m'entourer le plus possible de gens qui ont ce savoir-là pour pouvoir mieux concevoir. On parle beaucoup d'éco-conception. Le retail est un domaine où il est assez compliqué de mettre de l'éco-conception en place sur des grandes échelles. Je parle après quand on est sur du sur mesure, ça devient un peu plus simple peut-être, mais on a toujours des contraintes de temps et aussi de techniques qui sont liées à la viabilité des espaces qui reçoivent du public. Aujourd'hui, mon sens, je le trouve là-dedans, c'est-à-dire de Il y a plusieurs choses. Il y a le fait de savoir m'entourer. J'aime beaucoup nourrir des gens et de toutes les rencontres que je fais. Ça, c'est important pour moi et c'est ce que j'utilise le plus, on va dire, au quotidien. C'est ce qui me stimule tous les jours, mais de pouvoir aligner mes valeurs personnelles et de rendre mon métier plus viable sur le plan environnemental et d'accesser ces valeurs-là dans mon métier, aujourd'hui, c'est là où je trouve mon sens.
Super, merci beaucoup. Comme je l'ai expliqué, sur les quatre piliers, c'est des choses qui changent aussi, tous ces piliers-là, au fur et à mesure de vie professionnelle. Parce qu'effectivement, j'imagine qu'il y a 15 ans en arrière ou 10 ans en arrière, c'était moins présent, ces problématiques environnementales. Une autre question que j'ai, et une des dernières, ce que je vois que l'heure tourne, de Charlotte: Faut-il avoir un réseau solide pour travailler en tant que recherche d'intérieur ? Est-ce qu'il faut du réseau et où on peut travailler comme salarié dans un cabinet avec un bon réseau ? La question du réseau.
Le réseau, pour moi, est... Après, ça dépendra de chacun, mais le réseau est essentiel parce que Déjà, pour pouvoir viabiliser ces projets, leur donner vie, il faut s'entourer d'entreprises. Donc ça, c'est forcément du réseautage avec ce qui va vous donner votre crédibilité quelque part, parce qu'un bon réseau d'entreprises, c'est ce que les gens retiendront. Si le chantier se passe mal, que les entreprises vous plantent, etc, ça restera dans les mémoires. Et puis le réseau, pour trouver du travail. Moi, je n'ai jamais été pistonnée. On parle beaucoup de pistons, ça n'a jamais été mon cas. Donc, j'ai réussi à aller au bout des choses que je souhaitais sans réseau particulier. Mais après, par contre, à partir du moment où j'avais un orteil quelque part, ça m'a toujours tenu à cœur de rester en contact avec les gens avec qui j'ai travaillé, avec qui j'ai beaucoup échangé sur les années. Et Et ça, ça reste essentiel. Parce que surtout, dans le retail, on l'entend beaucoup, on recroise toujours les personnes dans notre vie. Donc, le réseau joue beaucoup, mais n'est pas essentiel pour intégrer un endroit puisque comme je le disais plus tôt, ça va être vraiment sa personnalité, ce qu'on peut apporter.
À partir du moment où vous avez montré un beau bouc, il pourrait presque ne pas y avoir besoin de CV, même si c'est le premier élément pour recruter, ça va être l'image qui parle. C'est surtout ça qu'il faut.
Génial. Merci beaucoup Cindy pour ton temps. D'avoir pris 30 minutes pour raconter ton métier à toutes celles et ceux que ça peut aider et qui ont envie de l'explorer et peut-être de se réorienter vers le métier.
Je crois qu'on te dit merci.
Le live sera dispo en replay et si jamais vous avez des questions pour Cindy, n'hésitez pas. Je pense que Cindy m'en secoue, on peut te trouver sur LinkedIn. N'hésitez pas à passer par chance et on fera passer à Cindy si besoin. En tout cas, merci beaucoup à vous pour toutes vos questions. C'était super chouette de vous voir participer.
Merci à tous pour votre écoute, les autres. N'hésitez pas à me contacter si besoin. Au revoir. Au revoir.