Bonjour tout le monde. Bienvenue dans ce live organisé par Chance, un live sur la thématique des différents métiers qu'on vous propose de découvrir dans le cadre de notre semaine de live en coulisses. Bienvenue tout le monde. Moi, c'est Alizée. Je suis conseillère chez Chance. Je suis en compagnie de Marie, qui a la gentillesse de nous accorder le temps d'un café pour nous parler de son métier de brand designer. Vous pouvez utiliser le chat pour interagir, pour poser vos questions. C'est comme ça qu'on les verra. Vous avez justement un petit onglet Questions qui est prévu à cet effet dans le chat et ça, c'est très pratique. Aussi, vous avez tout le planning de tous les live de la semaine que je vous remets tout de suite, au cas où il y a d'autres métiers qui vous auraient échappé et qui vous intéressent. Je vous l'envoie tout de suite là dans le chat. Sans plus attendre, moi, ce que je te propose, Marie, que tu nous présentes rapidement ton parcours et que tu nous dises comment tu es arrivée à ce métier de brand designer.
Avec grand plaisir. Bonjour à tous. Aujourd'hui, je suis photographe. J'ai fait une reconversion professionnelle et précédemment, j'étais brand designer. J'ai commencé par la marque en tant que directrice artistique il y a un petit peu plus de 18 ans maintenant. J'ai eu un parcours qui m'a emmené vers le produit, donc le product design et l'univers startup, pour revenir à mes premiers qui était la marque pour être ensuite brand designer. Je l'ai toujours plus ou moins été, mais finalement, j'ai exploré plusieurs facettes des métiers de designer et j'étais brand designer pendant vraiment de nombreuses années.
Ok, top. Si tu devais expliquer le métier de brand designer à ta nièce de 10 ans, par exemple, comment tu lui décrirais ça ?
Pour ma nièce de 10 ans, brand designer, c'est la personne qui va être garante de l'expérience de marque. Et je parle vraiment d'expérience puisque pour moi, ce n'est pas simplement créer une identité de marque, mais être capable d'apporter sur l'ensemble des points de contact de l'expérience client une interaction, une fluidité qui vont permettre d'aider au levier d'acquisition, de fidélisation, de rétention, d'achat, etc. Ma nièce de 10 ans ne comprendrait peut-être pas ça, mais c'est en gros le principe d'un brand designer. Et bien sûr, il va travailler essentiellement, pour ma part en tout cas, sur les émotions pour justement accélérer ces leviers dont je viens de vous ai parlé.
D'accord, super. Trop bien. Pour moi, en tout cas, c'est clair pour remettre un peu tout à plat et savoir un peu de quel métier on parle. Trop bien. Je vois qu'il y a des personnes qui ont l'air de nous avoir rejoint à l'instant, donc je vais juste redonner un petit peu de contexte. Moi, je travaille chez Chance. Marie est là pour nous parler du métier de brand designer. Vous avez le chat, évidemment, pour se parler entre nous. Le live est fait pour que vous, vous puissiez poser toutes vos questions sur ce métier. Vraiment, l'idée, c'est que vous repartiez de ce live avec les idées très claires sur comment ça fonctionne à l'intérieur, avoir des retours terrain. Marine nous donne de son temps pour ça, donc il faut évidemment en profiter. Il y a un onglet questions et c'est plus simple d'écrire vos questions dans cet onglet, s'il vous plaît, parce que dans la file du chat, on risque de les perdre avec la multitude de petits messages qui s'y postent. Là, tout de suite, je vois deux questions. Je les pose à Marie. Une question d'Émilie: dans quel type de secteur avez-vous travaillé ?
Très intéressant. J'ai exploré plein de secteurs différents à travers mes différentes expériences et j'ai aussi alterné entre des moments où j'étais salariée, des moments où j'étais freelance ou à mon compte, où j'ai monté des entreprises. Et en gros, j'ai travaillé, j'ai commencé à l'ADEM, l'Agence de Développement et de la Maîtrise de l'Énergie. J'ai travaillé dans des SS2i qui ont été très formatrice. J'ai été dans des agences, mais de manière très rapide, puisque c'est un univers que je n'ai pas apprécié. J'ai été freelance, donc à travailler en direct avec les clients. J'ai été chez des annonceurs. J'ai été dans des petites PME locales et j'ai été bien sûr en startup sur Paris et des startups dans des milieux soit early stage, soit en scale up. Et au niveau des secteurs, il y a eu la santé qui est à l'âne, les tickets resteront chez Alan, les tickets restaurant chez Swye, des agences de sites Web. Moi, j'ai eu mes entreprises, j'ai eu une entreprise de bijoux, donc aucun rapport. J'essaie de ne pas en oublier. J'ai bossé chez Viadeo J'en oublie sûrement, mais en gros, pour les grandes lignes, pour les secteurs. Et je pense que c'est important d'explorer plein de secteurs et pas forcément se nicher dans un secteur pour justement se laisser l'opportunité d'explorer différentes cette recette.
Oui, c'est vrai qu'un métier exercé dans différents secteurs ne rendra pas du tout forcément la même expérience. Tout à fait. Je vais partager les questions du chat et puis après, vraiment, on se concentrera sur les questions dans l'onglet pour ne pas les perdre. Mariette demande: Est-ce que vous pourriez nous donner une journée type pour expliciter votre activité ? C'est vrai, une journée type, ça dépend de quoi ?
Une journée type de brand designer. Moi, je suis une très mauvaise élève parce que je déteste la routine. Donc, je veux faire en sorte que toutes mes journées soient différentes pour justement favoriser la créativité et ma productivité, parce que c'est le modèle qui me correspond. Le matin, souvent, c'est quand même dépiler tous les mails, les demandes qui vont être entrantes et comprendre quels vont être les besoins à traiter vraiment dans la journée, avoir une vision globale de nos objectifs sur la semaine, le mois, voire le trimestre, et comprendre est-ce que je suis toujours dans le bon chemin ou pas. Je trouve que pour expliquer une journée type, il faut aussi savoir bien se connaître et savoir si on est du matin, du soir, de l'après-midi, etc. Et caler ses heures de productivité et de créativité en fonction de son ressenti et de comment on fonctionne. Moi, je suis plutôt forte le matin jusqu'à 16, 17 heures à peu près. Après, je suis incapable de travailler sur des tâches créatives, donc j'organisais ma journée en fonction de ça. Et je me gardais également des tâches de productivité sans être coupée par des notifications, des réunions, des appels.
Et ça, je pense que c'est vraiment important pour ce type de métier.
Et du coup, sur Si on étend un peu sur une semaine, c'est quoi les grandes tâches récurrentes qui reviennent tout le temps, quel que soit un peu le secteur ? Pour résumer un peu, pour qu'on se rende compte des trois grands trucs, en gros, de ta semaine par catégorie à peu près.
Les trois grands trucs. Le premier, ça va être vraiment répondre aux besoins du quotidien. Toutes les demandes en train de faire évoluer la marque sur les différents supports de communication. Ça va être de l'opérationnel pur, donc vraiment créer du design sur des supports. Le second, ça va être la partie plus stratégique qui va être vraiment: est-ce que ma vision est alignée avec les objectifs de la boite ? Est-ce que c'est aligné avec les clients, les émotions et tous les points de contact dont on a parlé tout à l'heure ? Là, c'est vraiment plutôt de la réflexion et ensuite, la stratégie qu'on va mettre en place pour atteindre les objectifs. Et le dernier point, ça va vraiment être: comment on manage la marque au quotidien ? Comment on l'utilise en interne, aussi bien par des designers que des non-designers, quels outils on met à disposition pour que des personnes puissent utiliser la marque ? Est-ce qu'il y a des choses qui vont être partagées en interne ? Est-ce qu'il y a de l'évangélisation ? Toute cette partie-là. En gros, dans la semaine, c'est trois 3. 1 seront traités obligatoirement. Pas forcément tous les jours, mais d'une manière ou d'une autre, ils seront adressés.
Ok, ça marche. Je rappelle qu'il y a l'onglet Questions pour les questions. Je termine juste avec la troisième question, c'est Flavie, quelle est la différence avec Product Manager ? Et après, à partir de maintenant, on prendra uniquement les questions dans l'onglet Questions, s'il vous plaît.
Le Product Manager, c'est assez marrant parce que moi, dans mes différentes expériences, j'ai, par défaut, aussi réalisé des tâches de Product Manager sans forcément le savoir dans mon quotidien, soit parce qu'il n'y en avait pas en interne, soit parce qu'il y a tellement de travail qui, à un moment, on dépasse de notre champ d'action et moi, ça me va plutôt très bien. Le Product Manager, c'est la personne qui va être garante de l'évolution du produit, de vérifier qu'on respecte la roadmap, qu'on va suivre les KPI, qu'on va atteindre les objectifs business. Et c'est un petit peu le chef d'orchestre entre les ingénieurs, les développeurs, les designers et toutes les parties prenantes, finalement, qui vont avoir besoin de lui. Il a un fort aspect stratégie, il a un aspect aussi data, il fait un petit peu moins d'opérationnel et c'est vraiment un rôle pour moi, très transverse, alors que le brand designer va vraiment être un créatif et être garant de la marque, donc sur un champ d'expertise bien plus défini.
Ok. Amina nous demande ta formation académique et autres formations ?
J'ai une formation quasi inexistante puisque j'ai 39 ans et à l'époque, les écoles d'art sur du brand design étaient des écoles d'art. Donc, j'ai une formation pose-art que j'ai quittée au bout de deux ans et ensuite, j'ai fait une spécialisation à l'INSEq. Donc, j'ai un bac +3 qui est somme toute un petit bagage. Et j'ai fait deux ans en alternance, dont une à l'ADEM. Et c'est ces années-là qui ont été beaucoup plus formatrice que les écoles. Maintenant, je sais qu'il y a beaucoup de formations qui délivrent des études que moi, je n'avais pas à l'époque.
Ok. Autre question, du coup, Astrid qui demande quelles sont les compétences les forces pour pouvoir exercer ce métier d'après toi ?
Les compétences, évidemment être créatif. Je pense que ça, on ne peut pas vraiment l'enlever. Être créatif, être curieux. La curiosité va nourrir la créativité et va permettre d'avoir toujours les yeux bien ouverts sur ce qui se passe. La passion, c'est un métier de passion. Si on le fait juste pour gagner de l'argent, je pense que ça ne fonctionnera pas. Il faut vraiment être passionné par ce qu'on fait. Compétences, si tu m'as demandé quoi d'autre avec C'est Astrid qui demande les forces.
En gros, en quoi il faut être bon ? C'est quoi la fibre ?
Un aspect dont on ne parle peut-être pas suffisamment, c'est un métier qui est très ouvert à la critique. Le design, c'est un métier qui est ultra-subjectif et qui est parfois difficile d'expliquer. Moi, je crois notamment assez fort sur la place de l'intuition et des émotions dans le design qui sont parfois enlevées en startup puisqu'au profit de la de la rentabilité. C'est des métiers où on a besoin d'encaisser la critique. C'est quelque chose qui est important de pouvoir mettre son égo parfois de côté, de se dire: Il ne faut pas le prendre personnellement. On travaille au service d'une marque, au service d'une entreprise, pour des clients, pour une expérience, et parfois, à notre propre avis, ne reflètera pas celui de l'ensemble des clients et des consommateurs. Il faut savoir se dire que oui, mon travail peut être jeté du jour au lendemain. Non, ce n'est pas grave. Et en rien, ça n'enlève la valeur de ce qu'on est capable de ni de ce qu'on est et ce qu'on a fait. Et ça, souvent, dans les designers, peu importe les secteurs, c'est des choses qui sont un petit peu dures à considérer parce qu'on estime que c'est nous l'artiste, alors que non, pas tout le temps.
Oui. Merci Marie pour cette mise en garde, parce qu'effectivement, c'est quelque chose qui est important de savoir avant de se projeter sur ce métier. Alors, Émilie demande: Parmi tous les secteurs d'activité que tu as évoqués tout à l'heure, quel est le point commun sur le brand design ? Qu'est-ce qui revient toujours, finalement ?
Ce qui revient toujours, c'est l'expérience, que ça soit en brand ou en product design d'ailleurs. C'est l' expérience qu'on va être capable de fournir à nos utilisateurs, aux futurs utilisateurs. Qu'est-ce qu'ils vont ressentir ? Quelles émotions ça va générer chez eux ? Et quelles actions ils vont faire en suivant ? Parce qu'une action est prise parce qu'il y a une émotion qui a été déclenchée, plus ou moins forte. Et donc, le métier de brand designer, pour moi, parce que tout le monde n'est pas forcément d'accord sur ce point, c'est d'être capable de générer des émotions pour inciter ensuite à l'action, positive dans la majorité des cas, on est bien d'accord, Donc, peu importe le secteur, peu importe les supports de communication, que ça soit du print, du digital, du physique, pour moi, c'est l'expérience qui est le cœur du métier.
Ok. On a plein de questions. Je vais défiler parce que l'idée, c'est qu'on puisse répondre à tout le monde. Merci pour cette belle énergie. Amina demande: Quel secteur, tel, plus, plus, pourquoi ? Et le brand designer doit susciter l'émotion à travers la marque ?
Le secteur qui m'a le plus plu, c'était mon expérience chez Swile, puisque c'était des tickets restaurant à l'époque. Maintenant, c'est une application beaucoup plus complète, parce que c'était le secteur que je connaissais le moins. Donc, j'ai appris énormément de choses sur comment craquer un sujet qui, à la base, n'est pas du tout sexy pour le rendre dans une expérience sexy et que les personnes vont avoir envie d'utiliser au quotidien. C'était vraiment chez Swile, mon expérience la plus formatrice, c'est celle où j'ai le plus appris au quotidien.
Question d'Émilie: que comprend exactement le métier au-delà de l'identité visuelle d'une marque ? Est-ce qu'il y a de la création ? Oui.
Autre que du graphique ? Très intéressant. Souvent, le brand design, notamment dans les annonces qu'on peut voir passer, est cantonné simplement à la création d'identité visuelle ou d'identité de marque. Pour moi, le brand designer, il va bien au-delà de ça, c'est une personne qui va être garante, effectivement, de la cohérence de la marque, qui va créer des supports de communication, mais qui va aussi insuffler une stratégie, donc en lien avec les personnes du marketing, du produit et potentiellement les sales, le support, etc. Et qui va être vraiment le garant de cette expérience de marque et qui ne va pas juste se cantonner à créer des supports visuels. Ça dépend après de la maturité qu'on a dans le milieu. Si on débute et qu'on est plus junior et qu'on ne s'intéresse pas encore à la stratégie, c'est OK de faire l'opérationnel, mais normalement, l'évolution logique, c'est ensuite de faire de la stratégie et de comprendre comment, avec mon design, je vais pouvoir impacter la perception de la marque et déclencher ensuite des actions positives derrière. Donc, le brand designer, c'est un petit peu quelqu'un qui va normalement regarder au-delà de la création visuelle pour comprendre le marché, les utilisateurs, comment ils répondent, de quoi ils ont besoin, etc.
Il ne va pas tout faire, mais il va s'entourer des personnes dans l'entreprise qui travaillent sur ces secteurs-là pour récupérer des informations et ensuite les traiter.
Tout ça implique d'avoir tout le temps des idées. Toi, comment tu stimules ta créativité au quotidien ?
La meilleure façon que j'ai stimulée de ma créativité, L'activité, c'est de rien faire.
De laisser tout reposer.
Par contre, tu as besoin de décanter. La majorité du temps, pour ça, je coupe tous les écrans et toute stimulation visuelle. Je vais dans la nature, océan, forêt, principalement. Je marche, je fais du sport ou je fais quelque chose qui permet de vider mon esprit pour avoir de la place pour générer des nouvelles idées. Ça, c'est la première chose. Et la seconde, c'est de nourrir de mon esprit. Mes sensations aussi en laissant traîner ce que j'appelle mes antennes un peu partout dans tous les secteurs possibles et imaginables. Il y a des réponses partout en brand design. Ça peut être dans le milieu du cinéma, ça peut être dans le milieu de la mode, ça peut être au musée, dans des expositions, dans la musique, sur Internet, dans des bouquins, vraiment partout. C'est pour ça que tout à l'heure, je parlais de curiosité et je pense que c'est vraiment un point essentiel pour ce métier. Il ne faut pas se reposer oser sur ses lauriers et pouvoir tout envisager tout le temps.
Oui, le quotidien, en fait, devient vraiment une source d'inspiration. Et comme tu dis, on laisse traîner un peu ses oreilles, ses yeux et ses antennes. Ok. Alors, on a Sarah qui demande: Quelles peuvent être les challenges ou problématiques de ce métier ?
Bipro, c'est bien. C'est très intéressant, Sarah, comme question, puisque moi, même, j'ai expérimenté un burn out, donc pas de surprise. Les challenges et les problématiques, c'est que Comme c'est un métier de passionné, on peut avoir tendance à s'oublier et à oublier ses propres besoins, notamment prendre ce temps pour générer de la créativité, avoir des plages de travail où on ne fait rien, c'est OK. Se laisser submerger par les réunions, ça peut aussi être très complexe dans certaines structures d'entreprises de passer ses journées en réunion, en point, et finalement, on n'a plus le temps d'être productif et d'avoir le cerveau calme pour designer. Il doit donner trop de son temps. Ça, ce n'est pas lié au métier, mais plus à n'importe quel type de métier. On peut avoir des moments où on n'est pas productif et pas créatif du tout et donc douter énormément de soi. C'est OK. On ne peut pas être à 100% tout le temps. Il y a des moments, il faut accepter que cette semaine-là, on sera peut-être moins bon et se mettre sur d'autres tâches, des tâches de fond, des choses qu'on n'a pas eu le temps de traiter. Pour les challenges, la pression qu'on peut se mettre quand on est souvent le seul créatif dans une entreprise en tant que designer, se dire: Ça repose sur mes épaules.
Si je rate, qu'est-ce qui se passe ? L'échec, il faut le prendre en considération et c'est OK. Il ne faut pas se mettre trop de pression et dans tous les cas, vous serez quand même largement capable de délivrer quelque chose. Voilà pour les grands challenges ou les problématiques que moi, j'ai pu rencontrer ces dernières années.
Merci pour ton partage, Marie. Comme je vois qu'il nous reste cinq minutes, Je vais devoir faire des choix. Je suis désolée, je suis désolée. Je vais prendre des questions qui peuvent paraître au plus de personnes possible parce qu'on n'aura pas le temps de prendre toutes celles qui restent. Parce que Marie, elle détaille, elle l'explique et c'est génial. Et merci vraiment de le faire. Et c'est très bien. Et franchement, merci pour votre super énergie. On a plein de questions, c'est très dur de choisir. Je vais en prendre une quand même qui, à mon avis, intéressera quand même tout le monde. C'est celle de Catherine. Qu'est-ce qui te plaît le plus dans ton métier et qu'est-ce qui te plaît le moins ?
Ça, c'est quand même hyper important. Très intéressant. Et Pour tous ceux qui ont posé des questions, si vous voulez que j'y réponde dans un autre moment, mon LinkedIn est ouvert, donc n'hésitez pas. Je ne veux pas vous laisser frustrer sans réponse. Qu'est-ce qui me plaît le plus dans mon métier, c'est le pouvoir de création et de me sentir illimité sur ce que je suis capable de faire. Je n'ai pas de limite sur ce que je suis capable de faire. La seule limite que je mets, ça va être la pression personnelle, la pression de mon employeur, les tendances sociales ou les tendances dans le design. Mais concrètement, en tant que designer, on est capable de tout faire. Donc ça, c'est quelque chose qui me plaît énormément. Et on a la possibilité d'aller explorer des choses, de tester des choses sans pour autant les valider, mais de vraiment pouvoir se balader dans toutes les idées qu'on peut avoir. Ça, c'est ce qui me plaît le plus et surtout de pouvoir les appliquer à n'importe qui et n'importe quoi. Ça peut être pour des entreprises, ça peut être pour des projets, même perso, ça peut être pour tout, finalement.
Ça, c'est vraiment, pour moi, un super pouvoir que j'adore. Et ce qui me plaît le moins, c'est le dommage collatéral de ça, c'est quand est-ce qu'on s'arrête ? Quand est-ce qu'on décide qu'un projet est terminé ? Quand est-ce qu'on décide qu'un projet est valide ? Quand est-ce qu'on arrête le robinet des idées Quand ça vous réveille en pleine nuit, comment vous gérez ce genre de choses ? Ça peut être un peu envahissant pour soi et l'entourage aussi. Je pense que c'est important d'avoir des gens autour de vous qui comprennent aussi vos problématiques et que parfois, vous pouvez avoir un espèce d'éclair ou de pulsion.
Tous les métiers créatifs, en fait.
Complètement. Après, tout le monde ne fonctionne pas comme ça. En tout cas, moi, c'est comme ça que je fonctionne. Avantage, inconvénient, je pense que ça résume assez bien.
Ok. On a encore le temps pour une question de Paul. Qu'est-ce qui différencie un brand designer d'un directeur artistique ?
C'est une super question. Moi, j'ai Comment c'est DA ? Parce que brand design, à l'époque, l'intitulé n'existait pas. Il faut savoir que dans le design, les intitulés changeaient à peu près tous les deux ans. C'est assez rigolo. Un DA, pour moi, c'est quelqu'un qui a une vision vraiment 360 et qui va être capable, peu importe la structure, d'insuffler une vision, qui la met en place lui-même ou qui la fait déléguer, et qui va être capable d'emmener l'ensemble des parties prenantes jusqu'à l'exécution de sa vision. Peu importe les supports, que ce soit du print, du digital, du physique, de l'événementiel, etc. Et c'est vraiment le chef d'orchestre qui va vraiment valider son idée avec d'autres parties prenantes. Le brand designer, pour moi, c'est un aspect un peu plus technique, opérationnel et stratégique, un peu plus en lien avec le business, le marché et la réalité des choses, qui est un peu plus pragmatique, versus un directeur artistique qui peut se permettre d'explorer des facettes beaucoup plus artistiques, comme c'est complètement mis dans l'intitulé. C'est peut-être la seule différence qu'il y a, le côté plus artiste dans le DA, avec un designer plus pragmatique avec plus de KPI, plus de data, plus d'informations analytiques en tout cas, est logique qu'un DA qui peut se permettre de partir beaucoup plus loin dans ses réflexions.
Ok. C'est super d'avoir clarifié parce que c'est vrai que je pense que pour beaucoup de personnes, la frontière n'est pas forcément nette. Donc, pas de problème pour cette question.
Ce n'est pas net et en plus dans les intitulés de postes, aujourd'hui, il y a beaucoup de... Tout est mélangé, donc ce n'est pas forcément facile de s'y retrouver.
Oui, c'est vrai. Et puis, si ça change régulièrement, effectivement, on s'y perd. On va prendre une dernière question et avant que j'oublie de vous le dire dans le chat, je vais vous ai mis le lien du LinkedIn de Marie qui a la gentillesse de se proposer de répondre aux questions auxquelles on n'aurait pas pu répondre après le live. Je vous ai mis son LinkedIn et je vous ai remis aussi le planning de tous les live de la semaine parce qu'on en a toutes cette semaine. Donc s'il y a aussi d'autres métiers qui vous questionnent, c'est l'occasion. La dernière question qu'on va avoir, c'est une question de Maria. Est-ce que tu travailles plus sur du présentiel ou du digital ? Est-ce qu'il y a une partie shooting pour des photos, des vidéos, une partie événementiel ?
C'est super intéressant. Dans mes expériences passées, j'ai fait un petit peu les deux, du présentiel et du télétravail, particulièrement après le COVID, où ça s'est vraiment accéléré. Je n'ai pas fait de shooting, très peu. Ce n'était pas vraiment dans mes attributions en startup. Les shootings, souvent, il n'y en a pas vraiment. Du présentiel, mais j'aime beaucoup faire du télétravail au moins deux jours par semaine pour justement me couper des gens et d'être plus productive à la maison ou dans un bureau ou peu importe l'espace de travail. Je pense que c'est important. Encore une fois, c'est lié à votre fonctionnement. Plus vous allez vous connaître, plus vous allez comprendre comment vous fonctionnez, plus vous allez pouvoir vous adapter et communiquer avec vos collègues sur ce dont vous avez besoin pour être efficace. Moi, c'était ça, notamment parce que les open space, il y a beaucoup de bruit, d'activités, de distractions. J'avais besoin de temps d'échanges avec mes collègues, mais aussi de temps solo pour me poser mon cerveau et mes idées et être productive.
Donc, généralement, le télétravail est possible ?
Le télétravail est possible, Même honnêtement, à 100%, il est largement possible. Après, ça dépend des besoins de chacun, de nos personnalités et aussi de la gestion de l'entreprise, s'il a été fait.
Oui, ça dépend des boîtes, c'est sûr. Je pense qu'aujourd'hui, c'est quand même important qu'on se le dise, si le télétravail est possible ou pas. Ça fait partie aujourd'hui des besoins d'équipe de beaucoup de personnes. En tout cas, merci Marie d'avoir partagé tout ça.
C'était grand plaisir.
Très riche. Pour rappel, vous avez le LinkedIn de Marie dans le chat. Vous pouvez donc lui envoyer un petit mot doux ou une petite question pour le coup. Et je vous ai remis le planning comme je vous le disais. Nous, on doit se dire au revoir maintenant parce qu'on a un prochain live qui démarre en trois minutes. Donc, je vais laisser la place. Nous, on va se déconnecter. Et vraiment un grand merci Marine de nous avoir consacré ce temps. Je suis sûre que ça apporte de la lumière et ça permet de résoudre un peu des interrogations, des questionnements. Tu as vu un peu tous les mercis dans le tchat qui sont pour toi.
Ça va, Dora. Merci beaucoup, ma chouse, pour votre belle présence. Et rendez-vous sur LinkedIn pour la suite. Juste, s'il vous plaît, dans les LinkedIn, essayez de me faire des LinkedIn assez courts pour pas que j'ai des pavés de lecture, parce que sinon, je vais passer trois jours à les défiler.
On va à l'essentiel. On va droit au but avec la question. Super.
Merci beaucoup à tous.
Bonne journée à tous et à bientôt peut-être sur un prochain Live Chance.
Au revoir. Au revoir.