Interview : Coach professionnelle certifiée | Chance.co

Transcription complète du "Live Métier en coulisse" avec Nicole Levy, Coach professionnelle certifiée

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Transcription complète

Marine (Chance)

Bonjour à toutes et à tous. Ravie de vous accueillir dans ce live, le dernier de cette longue semaine, 54 live. Et on finit avec toi Nicole. Merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Avec plaisir, je suis très honorée. J'ai un peu le trac, je vous le dis tout de suite, comme ça je vous le livre. Je ne sais pas pourquoi, j'ai un peu de trac. Peut-être que c'est la fin de la semaine pour moi aussi.

Marine (Chance)

Je suis ravie- Je suis sûr que dans le chat, tout le monde sera ravie de t'entendre et que c'est un espace de partage bienveillant. Ton tract va disparaître tout de suite. Bonjour Diane, bonjour Charlotte, Bénédicte, Mathieu, Guillaume. Bonjour à tous. Curieuse de savoir d'où vous nous entendez et aussi pourquoi vous êtes venus. Est-ce que c'est parce que le métier de coach vous intéresse ? Est-ce que c'est par curiosité ou encore plein d'autres raisons ? N'hésitez pas à venir. Tu vois, Nicole, il y a Charlotte qui nous dit: Je t'ai déjà vue en chance-expérience et c'était top, donc pas d'inquiétude.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

C'est gentil, mais au moins, je me dis: J'accompagne beaucoup la prise de parole et je propose aux personnes de dire: Si vous avez le tract, dites-le au moins. Je l'utilise, mais conseille quand même.

Marine (Chance)

Tu as raison.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Mais merci Charlotte, ça fait plaisir, c'est chouette.

Marine (Chance)

Il y a Carole Mouet-là. Coucou Carole qui est venue nous soutenir. Pour commencer, Nicole, est-ce que tu peux nous dire dans les grandes lignes, parce que tu vas avoir 30 minutes, ça passe super ton parcours et comment tu es arrivée à exercer le métier de coach professionnelle.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Oui, bien sûr. Moi, j'ai étudié le droit beaucoup, je l'ai enseigné, je l'ai pratiqué, j'ai fait tout ce que j'ai pu faire dans le domaine juridique et à un moment donné, j'ai eu la passion pour le droit des assurances. C'est toujours un moment un peu improbable quand je l'annonce. Je sais, je ne suis assez... On est pas nombreux. J'ai adoré ça parce que dans les assurances, j'ai vu deux choses. J'ai vu une notion de solidarité, d'entraide. Historiquement, c'était ça. Et aussi la prise de risque, qui est chez l'humain quelque chose qu'on a envie de prendre, les risques, et en même temps qui nous fait peur. Et moi, je sais qu'un assureur, moi, j'ai assuré des grandes entreprises, Il ne dit pas: Oh mon Dieu, quelle horreur le risque ? Il dit: OK, un risque, on va voir, on va étudier comment, pourquoi. Et ça se prend un risque. Et du coup, moi, j'aimais beaucoup cette notion d'audace et de sécurité. Donc, j'ai travaillé 18 ans dans ce domaine-là. Je fais beaucoup de choses. Je suis devenue manager aussi. Ça m'a permis de bien connaître les entreprises: une petite, une grande, ma cabine d'avocats, plein de choses.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Et puis, j'ai été coachée quand je suis devenue manager, justement. Et moi qui avais essayé beaucoup de thérapie, beaucoup de choses, je me suis dit: C'est hyper puissant ce truc, ça me plaît beaucoup. Quelques années plus tard, j'ai eu envie d'un nouveau défi professionnel et ça m'est revenu en mémoire. Puis, j'ai appelé mon ancienne coach, etc. J'ai tâté le terrain et c'est devenu comme une évidence. Et j'ai choisi une école et voilà. C'est comme ça que ça s'est passé. Et j'ai eu la surprise, et je le raconte parfois, de me rendre compte avec le temps que je fais le même métier qu'avant. C'est-à-dire que je dis à mes mes clients. Allez-y, osez, s'il y a un problème, je suis là. Donc, je croyais avoir fait une reconversion. J'avais envie de frimer, mais pas en fait. Je fais la même chose qu'avant, mais pas avec le code cible.

Marine (Chance)

J'adore. Je n'ai jamais rencontré quelqu'un qui m'a présenté le métier d'assurance avec autant de passion et qui m'a me donné envie.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Rendez-vous est pris.

Marine (Chance)

Ok, là, tu fais cette bascule. Comment ça se passe ? Comment tu deviens coach ? Comment tu as justement géré la prise de risque de Je quitte un emploi pour quelque chose de nouveau ? Au passage, d'ailleurs, je vois dans le chat qu'on me demande quelle école tu as faite. Comment tu as fait cette bascule en minimisant le risque ?

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Je ne sais pas si je vais vous aider. Moi, c'était très bizarre. J'avais l'impression d'avoir une confiance un peu farfelue. J'y croyais. Il y avait quelque chose, ce n'est pas très français. On aime bien les ceintures, les bretelles, les filets de protection. Moi, j'avais l'impression de sauter dans le vide sans parachute et d'être à l'aise. Je me tapotais les reins, là où il y a la peur, normalement, en médecine chinoise. Je ne sais pas. Il y avait un truc un peu comme ça, irrationnel J'y croyais. Et puis, ça ne se fait jamais du jour au lendemain une bascule. C'est d'abord une idée un peu folle. On l'éprouve un peu, on en parle, on regarde sur Internet, on rencontre des gens. Et petit à petit, on apprivoise une idée de changement. Et jusqu'à ce que ça devienne une évidence. Mais au départ, ça part d'un truc un peu: Et si ? Et pourquoi pas et comment. Et puis, on l'use un peu à la vie et on voit quelle place ça prend. Je ne sais pas. J'ai trouvé une école qui me plaisait. J'ai rencontré des gens qui avaient fait cette école. Tout ça, ça m'a permis de me sentir plus en confiance.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Et puis après, j'ai fait un business plan. Je ne l'ai pas appelé comme ça, mais je savais, grosso modo, il y a aussi vraiment cet aspect financier à avoir, pour la sécurité. Je ne sais pas, je l'ai construit en vérifiant un petit peu. Chance propose justement quatre manières de vérifier qu'on fait un choix optimal. Il y a la raison. Bien sûr, j'ai fait sûrement cette colonne le plus, le moins, mais tout n'est pas rationnel. Sinon, j'aurais peut-être épousé un autre homme. Je plaisante, il m'écoute, donc j'étais une blague. Non, mais tout n'est pas rationnel dans nos choix, donc Ça, c'est une première chose. Le plus, le moins, oui, c'est vrai, mais il y a aussi comment je ressens les choses. Ça, c'est un peu ce qu'on appelle le gut feeling. Je le sens bien ou pas. C'est un peu le corps qui parle. Quelle émotion ça me donne ? Ça me met en joie Oui, c'est vrai, je m'y vois, et cetera. Et est-ce que ça nourrit mes valeurs ? Et en fait, oui. Et ça, ça m'a aidé aussi à comprendre que je faisais pas mon choix, en fait. Et puis, je sais pas, j'aurais allé retomber sur mes pattes.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Alors, pour l'école, j'ai fait une école que j'ai adoré, mais qui n'existe plus, qui était alliée avec MHD formation, mais des écoles, il y en a beaucoup. Et ce qui compte, c'est que vous trouviez celle qui vous correspondent. Bien sûr, vous allez passer du temps sur l'Internet, rencontrer Moi, j'ai bien aimé rencontrer des anciens pour avoir un discours qui ne soit pas que commercial, mais qu'est-ce que vous avez aimé ? Comment ça s'est passé ? Est-ce que la promesse a été tenue ? Il y a des écoles dans des temps très courts ou plus longs, avec du distanciel. Ça, ça correspond aussi à vos vies. Et puis, il y en a qui sont plus ou moins variées. Et moi, j'ai adoré le fait que la mienne me me permette de toucher beaucoup d'outils, parce que je suis nourrie par la variété. Voilà, beaucoup, beaucoup. Et il y en qui sont plus monolithiques.

Marine (Chance)

Merci Nicole pour tous les conseils. Dans les autres questions qu'on a pour toi, parce qu'il y en a qui sont encore au stade de découverte de ce métier de coach professionnelle, est-ce que tu peux nous expliquer un peu en quoi ça consiste, ce que ça est et ce que ça n'est pas ?

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Alors, ce n'est pas de la thérapie. Voilà. Ça, c'est très important. Ça m'arrive très régulièrement de le rappeler au cours d'un accompagnement pour vraiment que les choses soient claires et propres. On fait une distinction, vraiment à la truelle, c'est un peu grossier comme distinction et on pourrait débattre, mais dans l'idée, les thérapies sont plutôt sur du pourquoi, je vis ça, et plutôt sur une notion de passé. Là où le coaching serait plutôt sur du comment, comment je peux faire autrement ? Comment je peux voir les choses ? Etc. Et plutôt aujourd'hui et demain. Je dis que c'est une distinction à la CERP parce que le passé s'invite toujours dans nos séances et après, on est plus ou moins à l'aise pour l'accueillir. Il se trouve que moi, comme déjà, j'ai fait plein de thérapie, je m'y intéresse et j'ai étudié aussi beaucoup d'outils qui viennent de la psychologie, je suis très à l'aise pour accueillir ces notions-là, mais certains coachs sont un peu moins à l'aise.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Et c'est parfait comme c'est.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Ce que c'est, le coaching, j'aime bien frimer et dire que je me mets dans la lignée de Socrate. Ça a l'air d'une conversation. J'insiste toujours pour que ce soit un moment agréable, les coachings individuels. Et c'est finalement que la personne trouve elle-même ses propres réponses au sujet qu'elle apporte. Moi, j'adore l'idée de dire aux gens: Fais ci, fais ça. Ce n'est pas vrai. Mais par contre, ce n'est pas efficace. Rien n'est plus efficace que la personne qui trouve par elle-même. Et donc, avec un peu de temps et de l'accompagnement et des outils, elle va accoucher de sa solution. Un accouchement sans douleur, c'est ça ma promesse. Ce que c'est, c'est ça. C'est-à-dire qu'on prend des gens à un endroit et on les amène à un endroit où ils veulent aller. D'ailleurs, étymologiquement, c'est ça le coach. Ça vient du mot cocher, le cocher qui vous amène à bon port.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Il y a donc des coachings quand on a des difficultés, puis il y a des coachings aussi qu'on appelle de performance.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Les gens n'ont pas forcément un problème, ils font quelque chose, mais ils voudraient le faire mieux. Je l'insiste, ça, c'est important. Il y a des coachings qui sont très courts, aident à la prise de décisions, deux séances, trois séances. Sinon, ce n'est jamais très long. Ça aussi, ça peut faire une différence avec de la thérapie. En général, c'est dix séances max, neuf mois maximum. On arrive dans la vie des gens parce qu'ils ont une ambivalence, ça tiraille, c'est inconfortable. Ça fait longtemps qu'ils y pense. Et puis après, on disparaît, ils reprennent leur vie.

Marine (Chance)

Super. Merci beaucoup Nicole pour tous ces éclaircissements sur le métier. Il y a aussi une autre question qui est très importante dans ces live métiers en coulisses, c'est de vraiment donner une réalité de terrain. Et il y a aussi la partie financière. Comment on vit de son métier de coach professionnel ? Est-ce que c'est difficile ? Et peut-être ajouter la notion entre coaching individuel et coaching financier par les entreprises ?

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Bien sûr. On ne finance pas de la même manière un particulier et une entreprise en général. C'est ce qui se fait sur le marché. On facture pas de la même manière une PME, une grande entreprise, un particulier, un dirigeant. Donc en fait, moi, j'ai construit avec le temps ma grille tarifaire et je me suis appuyée sur ce que me donnait ma fédération. Et aussi, je l'ai adapté à ce que je me sens capable de demander. L'argent, c'est un vrai sujet et en plus, en France, on n'aime pas en parler, donc il y a vraiment besoin de le travailler. Un montant Quand comme ça, c'est brut, ça n'a pas d'intérêt, c'est ce que je me sens capable de dire par rapport à ma prestation. Si je donne un chiffre et que c'est trop haut, je vais être mal à l'aise. Si je le donne et qu'il est trop bas, c'est dangereux, ça pèse sur le coaching, je vais avoir l'impression de me faire fou. Donc, c'est vraiment quelque chose qui évolue dans le temps. Oui, on peut vivre de ce métier, bien sûr. Il y a plusieurs manières de l'exercer. On peut être en cabinet, on peut être à son compte, on peut aussi être coach interne et donc salarié.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

On peut avoir plusieurs activités. Souvent, les coachs sont des slasheurs, il y aura dit. Et donc en faisant des actions de formation aussi. Il y a des gens qui sont formés en gestalt, des praticiens en hypnose. Il y a souvent des briques supplémentaires qui soit... C'est une question vaste que tu m'as posée.

Marine (Chance)

Non, mais ce n'est pas des premiers éléments de réponse. Il y a Céline qui répondit dans le chat pour demander quelle fédération tu fais référence quand tu lis...

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Ça, c'est vraiment un truc important. Si vous avez envie aller voir ce métier, de découvrir. Il y a deux grandes fédérations en France et une aussi qui existe. La plus grande, enfin la plus grande je sais pas, mais ICF, elle est d'origine américaine. Donc si vous allez sur leur site, vous allez trouver des infos un peu officielles. Encc, c'est celle où je suis, c'est l'Europe européenne. Et ensuite, il y a SF Coach, qui est plutôt très tourné entreprise, coaching pour les entreprises. Et c'est un métier régulé, c'est-à-dire qu'on n'a pas un ordre comme les avocats, mais en fait, nos fédérations discutent avec l'Union européenne, etc, pour avoir une forme de liberté, mais quand même réguler. C'est un métier aujourd'hui pour être reconnu, il faut une certification, une supervision. Il y a plusieurs critères qui sont posés.

Marine (Chance)

Super intéressant. Et d'ailleurs, tu fais bien la transition Nicole, parce que Céline demandait si tu étais supervisée.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Bien sûr.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Ah ouais.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Alors vraiment, je crois que c'est la première question que j'ai posée quand je suis arrivée dans mon école. Je me suis dit: Comment je connais mon environnement, l'écosystème du coaching ? Parce que moi, assureur grand compte, je connaissais l'événement annuel, le magazine qu'il fallait lire, etc. Et là, je me retrouvais un peu comme ça toute seule. Et puis, je suis aussi une nana de bande. J'aime bien évoluer avec une troupe. C'est le théâtre qui m'a marquée, sûrement. Et j'ai trouvé des coachs avec qui je m'entende bien et avec qui je peux avoir des groupes d'intervisions. Donc ça, c'est une première chose. C'est hyper important de ne pas être tout seul. C'est quand même un métier difficile. On est poussé dans ces retranchements, je pourrais en parler plus tard. Et partager, c'est vraiment un besoin. Donc, mon groupe d'intervisions, j'en ai eu plusieurs, c'est très important. J'ai un groupe de supervision et moi, j'ai choisi de faire la supervision collective une fois par mois, toute la journée. Certains choisissent de payer une heure de temps en temps ou de manière régulière ou deux heures, en individuel. Moi, j'aime bien la troupe et j'ai beaucoup appris avec eux.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

À mon sens, c'est indispensable. Alors peut-être qu'à un moment donné, on n'a plus besoin, je ne sais pas. On travaille avec l'humain et nous-mêmes, on est en écho de ce qui se passe et ça peut venir nous chercher très fort. C'est un espace où on peut, en bienveillant, se dire: J'ai fait ça, je ne suis pas très à l'aise. Aujourd'hui, ce qui fait que je me sens très bonne coach individuelle, c'est que je sais si je fais quelque quelque chose qui n'est pas bien, si c'est dommageable. Je sais dire: Là, j'ai besoin d'un point de supervision, je sais en parler, je sais revenir. Et ça me permet de me sentir très à l'aise pour écouter tout le monde, me dire: Cette personne, non, je ne vais pas la prendre, je ne suis pas la meilleure personne pour l'accompagner. C'est vraiment une clarification. Moi, j'apporte de la clarté à mes clients et j'ai besoin aussi de trouver de la clarté en moi.

Marine (Chance)

Super. Merci beaucoup. Tu l'as évoqué aussi tout à l'heure sur le fait que certains coachs rajoutaient des briques de spécialisation. Par par exemple, Gechtad, etc. Donc, tu pouvais avoir cette casquette coach/thérapeute Gechtad. J'avais une question aussi sur la spécialisation. Est-ce que tu restes généraliste ou est-ce que tu tends à te spécialiser sur une problématique qui t'intéresse plus et dans laquelle tu es aussi plus performante ? Et celui laquelle est la tienne ?

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Tu me le redonneras, parce qu'il y a beaucoup de questions, je ne les ai pas notées. Évidemment, c'est une très belle question, une question très importante. Quand on exerce en indépendant, il faut être conscient d'une chose, c'est qu'on devient coach et entrepreneur. On a deux métiers. Le coaching, on a besoin l'espace de supervision, apprendre à prendre soin de soi, un espace thérapeutique, beaucoup de choses liées au coaching, au métier formation continue, etc.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Et entrepreneur, ça veut dire apprendre à parler d'argent, la prospection, la gestion.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

On peut être un super plombier, mais si on ne sait pas gérer son business, on ne marche pas. Là, c'est pareil. J'ai perdu le lien de ta question pendant que je l'ai dit.

Marine (Chance)

De la spécialisation de coach.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Au tout début, on vous demande: Coach de quoi ? Parce que c'est quand même un beau galvaudé. Alors moi, je disais tout sauf coach sportif. Mais au début, ce qui est difficile, c'est qu'on ne connaît pas encore assez ce qu'on aime. Et il faut pouvoir pratiquer pour trouver sa pâte. Pour pouvoir pratiquer, il faut savoir ce qu'on propose. Donc, il y a une espèce de truc un peu bizarre. Moi, j'ai pratiqué dès l'école. En étant très claire, c'était gratuit, c'était dans le cadre de mon école, mais je connaissais déjà beaucoup de choses. Donc, je me sentais assez à l'aise pour avoir accompagné certaines personnes et j'ai voulu pratiquer beaucoup pour toucher à plein de cas de figure.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Et ce métier d'identité, de spécialisation, ce sujet-là, il court tout le temps, en fait.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Il revient régulièrement dans nos sujets de supervision. C'est jamais une bonne fois pour toutes. Pour trouver quelque chose de spécifique qui nous permet d'être identifié. Et ça, c'est lié aussi à notre prospection. Moi, je me rends compte que j'ai J'accompagne beaucoup des gens hyper sensibles ou neuroatypiques, les hauts potentiels, par exemple. J'ai beaucoup d'artistes aussi. Ça, ça m'apporte de grande joie parce que j'accompagne la créativité. J'avais fait une vidéo pour chance d'ailleurs, là-dessus. Mais la créativité, évidemment, ce n'est pas que pour les artistes, c'est pour chacun de nous, pour se réinventer, notamment. En fait, en tout cas, j'aime bien dire que moi, j'accompagne les humains. Je n'aime pas trouver une case très précise. Qu'est-ce que je voulais dire ? Il y a aussi cette... Bien sûr, j'ai tout un pan sur le sujet professionnel, être bien au travail, que j'utilise beaucoup avec chance. Et puis, Je sais que j'accompagne d'autres trucs, j'ai oublié. Oui, je me suis rendu compte avec le temps que j'utilisais beaucoup tout ce qui était symbolique. Ça me permet... Je ne sais pas, ça me parle, c'est très doux. Ça permet aux gens d'aller plus au cœur d'eux-mêmes sans souffrir. Donc, on décale un peu le regard comme on peut le faire avec du théâtre, comme on peut le faire avec les pratiques narratives, tout ce qui va toucher au mot et au symbolique, ça fonctionne très bien pour moi.

Marine (Chance)

Super. Et effectivement, chez Chance, on a un réseau de plus de 400 coachs partenaires qui accompagnent les personnes qui font le parcours Chance pour ajuster ce qui doit l'être dans leur vie professionnelle. Et effectivement, chaque coach, après, a sa particularité et ses appétences. Toi, tu le disais effectivement sur le côté artistique, créativité, qui vient peut-être aussi de ton histoire personnelle avec le théâtre et tes pratiques. D'ailleurs, souvent, c'est ça qui fait la couleur du coach, c'est son histoire personnelle. C'est aussi pour ça qu'il y en a qui vont être spécialisés sur les questions de handicap, d'autres sur les questions de burn out parce que c'est des épreuves qu'ils ont eux-mêmes traversées, d'autres sur tout ce qui va être plus dépression. Donc, effectivement, il y a plein de couleurs et après, les coachs peuvent ajouter des formations supplémentaires pour avoir un attirail un peu plus grand dans lequel ils viennent piocher. Est-ce que tu as un exemple que tu as envie de nous partager pour cette question ?

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

J'y ai pensé en plus, je me suis dit: Écoute, aujourd'hui, j'ai terminé un coaching. C'était une personne qui est arrivée il n'y a pas très longtemps. Elle parlait vite, beaucoup et ça n'allait pas du tout. Elle était perdue. Il y avait eu la phase Covid, un changement de travail, une maternité. Et au moment où on a besoin de: Ça ne va plus et je ne sais pas du tout. Et mon mari commence à en avoir un peu marre. Et tout était très emmêlé. Quand on s'est rencontrés, on est allé sur un sujet pro et en fait, assez vite, c'était: Comment je peux finalement être mère de famille et vivre ma passion ? Parce qu'en fait, pour elle, il y avait un énorme conflit. Et donc voilà, aujourd'hui, on a fait une séance. Je lui ai redonné ses mots du tout début et elle était impressionnée. Elle m'a dit: Oui, je n'étais vraiment pas bien. Le faire le avant-après est toujours chouette et elle se sent aujourd'hui très sereine. On fait ce métier pour ça. Tous ceux qui connaissent ce métier le diront. On fait ce métier pour les moments de bascule, l'épiphanie, la découverte, la réalisation, la prise de conscience, quand les gens, tout d'un coup, ils sont bien.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

C'est ça qui est magique. On a une récompense assez quotidienne dans ce métier.

Marine (Chance)

Effectivement, et c'est d'ailleurs souvent un des métiers un peu passion, en tout cas en ce moment, très demandés, voire fantastiques, c'est pour ça qu'il est aussi important. Tu évoqué tout à l'heure rapidement, de dire quels sont les côtés positifs, on les devine, mais c'est intéressant que toi, tu nous redonnes pour toi qu'est-ce que tu les trouves comme énergie et comme plaisir, mais aussi les côtés plus difficiles qu'on n'a peut-être pas forcément en tête quand on veut devenir coach. Tu l'avais évoqué, par exemple, pourquoi tout à l'heure, il y a des situations où ça te pousse dans tes retranchements, ça peut être difficile, etc.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Les points positifs, c'est que j'utilise mes talents. Les talents, c'est ce qu'on fait naturellement qui est assez inné. Ça me donne une énergie folle. Moi, j'avoue que le soir, je ne suis pas fatiguée. Je fais des bons. Du coup, c'est vraiment sympa. Je recommande à chacun de trouver un métier qui se rapproche de ses talents. Je ne vous dis pas que quand je fais ma compta, c'est l'extase, mais grosso modo, l'exercice de mon métier me donne beaucoup de joie parce que j'utilise cette capacité d'intelligence émotionnelle que j'ai, qui m'a été donnée, et puis la curiosité que j'ai de l'autre, ça, c'est sûr. L'impertinence, parce qu'il faut quand même un petit zeste d'impertinence pour poser les questions qui chatouille aussi. La transmission. Et puis, ça m'apporte beaucoup de choses qui nourrissent mes besoins aussi. Donc cette notion de gratification, elle est énorme. Il faut être aussi très au clair cette posture d'aide. Je ne fais pas ça pour sauver les autres, loin de là. Je fais ce que je sais faire, je fais ce qui est juste pour moi. Et puis l'autre prend ou prend pas, c'est son chemin. Et ça, ça a vraiment besoin d'être nettoyé.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Si on le fait pour sauver l'autre, on n'est pas à la bonne place. Ce n'est pas la bonne chose. Et ça, c'est un écueil de ce métier-là. Les points positifs, c'est la variété aussi. Moi, j'ai vraiment besoin de ça. Donc, un coup, c'est un atelier, un coup, c'est du collectif, un coup, c'est de l'individuel, un avocat, un dirigeant. Exactement ce que je vivais avant, quand j'assurais quelqu'un dans l'agroalimentaire et puis l'après-midi, c'était une banque privée, j'adorais le pouvoir changer de vocabulaire, d'attitude, d'interlocuteur. Je suis très, très nourrie par la variété. Les points négatifs, il faut vraiment être clair. Ça se travaille, rien de défini, d'impossible, sur l'aspect entrepreneur. Moi, j'ai dû apprendre. Je suis fille de prof, je le dis beaucoup. Mes parents, ils avaient aucune démarche commerciale, ils étaient juste passionnés par ce qu'ils faisaient. Ensuite, j'ai travaillé dans l'entreprise, mais voilà, je n'ai pas... Entrepreneur, pour moi, il n'y avait pas de modèle autour de moi, donc j'ai dû apprendre ça. Et l'écueil, je pense que c'est bien prendre soin de soi. Je ne peux plus travailler comme avant, de 8h00 à 20h00, à écouter des gens toutes les heures, ça, ce n'est pas possible.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Donc, j'ai trouvé mes créneaux. J'ai les créneaux de sport qui se sont mis dans chaque jour, qui lui collent Parce que j'ai besoin aussi de laver, de pouvoir avoir une écoute propre. Je ne vois pas très bien les points négatifs.

Marine (Chance)

Non, mais tu en as déjà évoqué certains. On me pose la question dans le chat et je pense qu'il Effectivement, ça peut être une source de stress. On me pose la question de comment tu as réussi à avoir des clients.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Je ne peux pas vous dire à quel point c'est mauvais de penser par la peur du manque.

Marine (Chance)

Il faut- Alors là, on va passer en phase de coaching. Est-ce que vous êtes prêts ?

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Il y a vraiment deux choses qui vont s'opposer: la peur du manque. Je vais l'écrire cet atelier là-dessus, ce n'est pas possible. La peur du manque et puis l'abondance. Si on vibre la peur du manque, on n'envoie pas quelque chose de très chouette. C'est un peu mystique dit comme ça. Il y a une réalité, bien sûr. On a besoin d'avoir des clients et en même temps, si on a cette tension-là tout le temps en permanence, ça fonctionne moins bien. C'est comme quand on arrive en soirée et qu'on recherche absolument un partenaire. Ça se sent, ce n'est pas très sexy. On dit toujours que le coaching, ça ne se vend pas. Donc, je peux difficilement faire de la pub pour ce que je fais. Je trouve que c'est vrai parce que ça ne peut pas se forcer. En revanche, je suis passionnée par ce que je fais et j'en parle avec beaucoup d'enthousiasme, vous l'entendez. Et ce qui fonctionne pour moi, c'est de multiplier les moments, de rencontres et de partager quand on me pose des questions. Et là, à un moment donné, il y a quelque chose qui peut se faire de l'ordre de l'envie réciproque.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Je vais faire vibrer l'envie et l'enthousiasme plutôt que là, j'ai besoin d'un film. Il y a aussi le fait de participer à des actions bénévole. Moi, j'ai toujours eu un volant de bénévolat, soit pour le MCC ou d'autres. Ça m'a donné aussi l'expérience au départ pour démarrer. Donc, je ne suis pas payée, mais j'apprends quelque chose. Et ça, c'est OK. Donc, ça permet aussi de mettre le pied à l'étrier. Puis, il y a des actions de prospection commerciale quand même qu'on peut faire, informer nos proches des deuxième et troisièmes réseaux, expliquer, partager. À chacun de trouver sa pâte. Moi, la visibilité, c'est difficile. Je n'ai pas de site internet. Je me fouette régulièrement, mais je n'y arrive pas. Et finalement, ce qui marche pour moi, c'est le bouche-à-oreille. Il faut trouver aussi sa pâte et sûrement avoir quand même une forme de confiance un peu farfelue et aussi se dire que ça prend du temps. Ce n'est pas dans les trois premiers mois que vous allez travailler chaque heure et en même temps, tant mieux, parce que vous avez besoin de travailler d'autres choses. Ne serait-ce que créer son modèle de contrat. Il y a plein de choses à mettre en place aussi.

Marine (Chance)

Super. Merci beaucoup Nicole. Il reste trois minutes, donc si vous voulez dans le chat une dernière question, n'hésitez pas. En attendant, moi, j'en profite pour t'en poser une. On parle aussi de l'importance chez Chance des rencontres et de ces moments un peu déclic qui te propulsent, qui t'aident, qui te nourrissent. Est-ce qu'il y a une rencontre particulière dans ta vie pro que tu as envie de nous partager ? Même si je sais qu'il y en a eu plein, mais c'est vrai.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Moi, vraiment, j'ai beaucoup de gratitude. Parce qu'aussi, j'ai appris à mettre ces lunettes-là. C'est-à-dire qu'en contre des gens autour de vous qui sont prêts à vous aider, il y en a plein. Mais en fait, il faut vraiment avoir les lunettes de: Ça va être des bonnes personnes. Bien sûr, la coach que j'ai eue en 2015, Carine Bayard, je l'ai trouvée très puissante. Elle m'a vraiment impressionnée, ça, c'est sûr. Je vais citer Carole qui nous écoute. Quand elle est rentrée à l'école, le premier jour, elle est passée, je dis: Elle, je veux que ce soit ma copine. En fait, on a formé un très bon binôme, c'était hyper précieux. Beaucoup de clients qui m'ont donné ma chance aussi, avec qui j'ai grandi. C'est vraiment beaucoup de clients, des dirigeants qui m'ont montré que je pouvais aussi les accompagner, des gens qui étaient en grande difficulté. Et là, on a avancé à pas de velours. Ça m'a permis à chaque fois d'explorer une partie de moi. Donc oui, mes clients comptent beaucoup. C'est drôle parce qu'avec leur nom, je me rappelle exactement de leur histoire. Ils sont nombres-là.

Marine (Chance)

On me pose la question, même si on ne te demande pas de donner toi ton salaire, mais en installation de salaire, en tout début, en milieu, une fois qu'on l'a installé, à peu près à combien on peut espérer être ? Me demande-t-on dans le chat ?

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Ouais, je comprends. Je ne suis pas une fille de chiffre. Je délègue ça à mon mari, de manière très autonome. En fait, souvent au départ, il y a aussi la prise en charge par Pôle emploi qui permet de compenser. Donc, il y a un effet comme ça de vase communicant. Il y a des gens qui gagnent vraiment très bien leur vie. On peut facturer 1 000 € de l'heure et on peut facturer 60 € de l'heure. Donc, il y a vraiment des grandes disparités. Je peux ressortir mes fichiers à un moment donné, s'il y a des gens qui veulent me contacter, pas de problème pour parler des fourchettes de prix en fonction Paris, province, etc. Mais on peut évidemment très bien en vivre. Ça, c'est sûr.

Marine (Chance)

Il y a aussi effectivement Je sais que j'ai une amie coach avec qui on en parle souvent, où il y a un peu, pour elle en tout cas, les coachings un peu plus de cœur qui vont être les coachings individuels, mais qu'on ne peut pas facturer très cher parce que les gens comme vous et moi, ne peuvent pas se permettre de se payer des séances très chères. Et inversement, quand on fait des séminaires entreprises, des coachings d'entreprises, voilà. Elle trouve son équilibre entre faire de l'entreprise qui n'est pas forcément... Elle aime bien, mais ce n'est pas ce qu'elle préfère, ce qui lui permet à côté de faire du coaching individuel parfois à des prix très bas, pour aussi aider des personnes qui en ont besoin. Voilà. Donc après, c'est...

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Alors oui, moi, j'aime l'entreprise, ce que tu racontais, vraiment. Et évidemment, on fait nos arbitrages pour avoir notre part. En tout cas, moi, j'ai une part de bénévolat, parce que ça reste important pour moi, que ce soit accessible, un peu ce que veut permettre Rechance aussi, et qui est de l'individuel, etc. Et je peux adapter, mais vraiment, le truc qui sera très important, ça s'appelle l'appât irrésistible. Ne dire oui à tout. Et ça, c'est le danger quand on commence, parce qu'on risque de se mettre en difficulté. Si on sent qu'avec cette personne, on n'est pas le bon coach, il vaut mieux dire non et s'éviter une mauvaise expérience qui nous fragilise. Il vaut mieux éviter un truc trop bas. Et c'est difficile quand on débute de résister à la part irrésistible. Mais il faut l'avoir en tête cette notion-là. On se fait régulièrement attraper par ça. Mais oui, on module nos prix pour pouvoir faire ce qu'on a envie de faire et permettre plusieurs choses. On est nombreux à faire ça.

Marine (Chance)

Merci beaucoup Nicole. On me demande dans le chat s'il est possible de partager ton contact.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Oui, bien sûr, j'allais le dire, je suis tout à fait disponible. On le fait régulièrement, on est contacté.

Marine (Chance)

J'en profite pour mettre ton profil LinkedIn, si c'est OK pour toi.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Demain, demain, c'est pris.

Marine (Chance)

J'ai partagé ton profil. Il y a Céline qui dit: Demain, le LinkedIn envoyé. Merci beaucoup Nicole. C'était hyper riche et intéressant de découvrir de ton métier. Merci. Je vois qu'il y a plein de merci dans le chat.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Je l'ai regardé le chat, je l'avais enlevé exprès pour pas voir sur les côtés. J'espère que j'ai pu répondre. Je parle vite, beaucoup, longtemps.

Marine (Chance)

Je sais que c'est... Non, c'était super, vraiment. Merci beaucoup.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Bravo pour tout ce que vous avez mis en place. C'était une grande semaine.

Marine (Chance)

Ouais, c'était une grande semaine. Et pour ceux qui n'ont pas pu voir tous les live, on fait le maximum pour mettre tous les replays à partir de la semaine prochaine. Vous pourrez dans tous ces beaux métiers qui ont été présentés et ça a été un grand succès. Au-delà de ce qu'on pensait, les gens étaient tous un peu fous en nous disant: J'ai commencé un live. En fait, je me suis inscrit à 10 parce que c'est génial. La bonne nouvelle, c'est qu'on va pouvoir le refaire en septembre. On refera une semaine des métiers. On pourra comme ça aussi aborder des métiers qu'on n'a pas pu aborder dans la première édition. Donc, merci beaucoup encore d'avoir participé à cette toute première. Il y a eu quelques bugs, mais ça s'est plutôt bien passé globalement.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Je ne m'en rappelle pas. Rien ne vaut les rencontres et d'aller voir vraiment ce que c'est que les métiers plutôt que de rester qu'à réfléchir là. Merci beaucoup Nicole.

Marine (Chance)

Merci à tous.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Bonne journée à tout le monde.

Marine (Chance)

Au revoir.

Nicole Levy (Coach professionnelle certifiée)

Au revoir.