Je lance l'anomalie. Tu m'entends ? C'est bon ?
Ouais, c'est bon.
Super. Bonjour à tous. Hyper désolée pour le petit retard. C'est le premier live de la semaine des 50 métiers, chance. Et du coup, c'était forcément le live avec les réglages techniques, parce que ça ne marchait pas comme on voulait. Donc désolée pour le retard et merci à tous d'être présents pour être venus écouter Marie, qui va nous parler de son métier de directrice marque.
Bonjour à tous.
Donc n'hésitez pas dans le chat. L'idée, c'est que ce soit interactif. Donc Marie va commencer à nous raconter son parcours et comment elle en est arrivée là. Mais n'hésitez pas dans le chat, je vois qu'il y a Célia qui dit bonjour. Bonjour Célia, bonjour Paul, bonjour Julie. C'est super, vous êtes plein. Émilie, Laetitia. Tu vois le chat aussi, Marie ?
Non, je ne le vois pas et Je n'ose rien toucher pour pas... Du coup, tu me raconteras.
Oui, je te raconte. Là, il y a plein de gens qui te disent bonjour. Célia, Paul, Julie, Laetitia, Émilie, Catherine, Marlène, Rachida, Alexandrine, Anna. Tout le monde est hyper cool.
Merci beaucoup. Merci d'être là un lundi matin. C'est sympa. J'espère que je vais vous raconter des choses qui vont vous intéresser, vous motiver, vous faire voir les choses autrement, peut-être.
D'ailleurs, dans le chat, n'hésitez pas non à nous dire d'où vous venez. C'est toujours chouette de savoir est-ce que c'est que des Parisiens, mais est-ce qu'il y en a peut-être à Nantes, Bordeaux, Toulouse, Nice, où j'étais ce week-end. N'hésitez pas de nous dire d'où vous êtes. Sans surprise, là, il y a déjà plein de Paris. 93, à Jéren.
Orléans, super.
Bordeaux, Toulouse, Vendée. J'adore. On va commencer le live. Cergy, Annecy, Plein de monde. On va commencer le live. N'hésitez pas à poser des questions et on y répondra avec grand plaisir. L'idée, c'est de pouvoir vous faire découvrir un peu les coulisses d'un métier. On va commencer déjà par ton parcours, Marie, si tu peux un peu nous raconter comment tu es arrivée à ce métier et aussi pourquoi ce choix ?
Moi, ça fait 13 ans que je fais de la stratégie de marque, du branding. Ça fait Ça faisait un an que je travaille pour des marques toujours B2C, Mass Market, donc des marques assez connues du grand public. Comment je suis arrivée à ce parcours ? J'ai fait des études en communication à Sciences-Po, c'est là où j'ai rencontré Marine, qui est là aussi aujourd'hui. Et du coup, moi, j'avais toujours eu un peu ce parti pris pendant mes études de me dire: En fait, si je fais de la communication, c'est pour m'amuser. Et en gros, moi, ce qui m'amusait à c'était le sport. Donc j'avais envie de travailler dans le sport. C'était ça mon aspiration du moment. Pour être honnête, ce n'était pas tellement réfléchi. Aujourd'hui, on parle beaucoup d'alignement, etc. À l'époque, ça date un peu, on en en parler moins. Mais en fait, je me disais: Moi, j'ai envie de faire de la com et ce que j'aime, c'est le sport, donc je veux faire de la com dans le sport. Voilà, c'était un peu ça le départ.
Effectivement, quand on est un peu plus jeune et qu'il faut choisir une orientation, à ce moment-là, n'a pas forcément le recul de se dire: Quelles sont mes aspirations profondes ? Où est ma juste place ? Et c'est vrai que c'est souvent pendant les premières expériences professionnelles que là, on peut se rendre compte: Qu'est-ce qui nous plaît ? Qu'est-ce qui nous plaît moins ? Et qui sont des premiers indices à garder pour ensuite construire la suite. Quelle a été la suite, Marie ? Dans quel type d'entreprise tu as travaillé en communication ?
J'ai commencé chez Nike. J'avais réussi à commencer là où qui avait envie d'être. Une grande marque qui était évidemment... Qui avait énormément de moyens en marketing et en communication et qui avait aussi beaucoup de projets parce que c'était l'époque où les marques de sport ont commencé à se transformer pas mal et à devenir plus ouverte à organiser des événements avec leurs audiences. Il se passait plein de choses chez Nike à l'époque. C'était le moment où Nike a repris l'équipe de France de foot et devenu le sponsor officiel de l'équipe de France de foot, où le running se développait vachement, où il commençait à y avoir du de gars, donc il se passait plein de choses. Donc j'ai passé un an chez Nike. C'était une super expérience. J'ai adoré la culture d'entreprise, j'ai adoré mes missions. Pour le coup, ça a coché vraiment toutes les cases. Et puis, au bout d'un an de stage et de CDD, il a fallu se résoudre à l'évidence. C'était une boite qui embauchait pas sur les métiers que moi, j'avais envie de faire. Donc il y a pas d'opportunité. Ensuite, j'ai passé une petite année en agence. Pour le coup, l'agence, c'était pas pour moi.
Ça ne me plaisait pas. Je me sentais pas... Je comprenais pas mon rôle en agence. Je pense que j'étais peut-être un peu jeune. Je faisais de la coordination internationale, je ne sais pas. Ce n'était pas pour moi. Je ne comprenais pas le sens de mes missions, le management en agence aussi, pour être transparente, je trouvais que c'était un petit peu particulier. Donc, j'ai passé une petite année en agence. Ce n'est pas grave, je me suis fait plein de copains, j'ai appris plein d'autres choses, mais professionnellement, ce n'était pas à ma place. Et ensuite, je suis retournée dans le sport où j'ai rejoint le groupe où je m'occupais de la communication pour la chaîne de télé et le site. J'y ai passé quasiment quatre ans. Je ne sais pas si je fais tout le détail parce qu'après, c'est peut-être un peu long. Mais après l'équipe, j'ai travaillé en startup chez Drive-in et après Drive-in, j'ai travaillé au Club Med. Et maintenant, depuis trois mois, je suis chez SNCF Connect & Tech et moi, je m'occupe de la marque SNCF Connect. Donc là, que vous utilisez peut-être tous pour prendre le train. Voilà, du coup, j'ai travaillé dans des structures de tailles différentes plutôt chez l'annonceur, à part mon petit passage en agence et dans des équipes, soit des directions marketing, soit...
Là, aujourd'hui, je suis dans une direction plus large qui est une direction marketing et client.
Super. Super, merci beaucoup Marie. Super beau parcours. Là, je vous ai fait la synthèse, mais après, s'il y a des points sur lesquels on peut... Moi, dans les questions qui me viennent, tu nous as expliqué, par exemple, que dans ton parcours, tu t'es rendu compte que l'agence de communication n'était pas forcément faite pour toi, que tu as préféré tes expériences soit en startup, soit dans des grands groupes. Je précise à chaque fois sur des postes de communication marque. Tu as donc une formation, un master communication. Tu avais un peu fait les études qui te prédestinaient à ton métier aujourd'hui. Est-ce que chez Chance, le sens au travail, on dit que c'est quatre piliers et ça m'intéresserait si tu pouvais un petit peu nous raconter au prisme de ces quatre piliers. Le premier, c'est le métier. Si tu pouvais un peu nous expliquer, pour ceux qui découvrent peut-être ton métier, quel est tes missions ? À quoi ça ressemble une journée pour toi ? On peut commencer par ce premier pilier, si tu veux. Oui.
Une journée aujourd'hui, pour moi, comme je suis manager, aujourd'hui, j'ai une équipe d'environ 15 personnes. Donc mes journées, elles sont quand même assez différentes de ce qu'elles étaient quand j'ai commencé à travailler. Parce que quand on manage une équipe de 15 personnes organisées en trois pôles, moi, ma priorité au quotidien, on va dire que c'est plutôt du pilotage d'équipe, les points hebdomadaires avec mon équipe, essayer de débloquer des situations, travailler sur la feuille de route de l'équipe. Donc, je suis beaucoup plus dans un rôle de management et de pilotage d'équipe que dans vraiment le fonds du métier de communicante ou de brand manager, que je faisais beaucoup plus il y a encore 5, 6 ans. Donc, aujourd'hui, mon quotidien, c'est beaucoup le management. Là, la suite de ma journée, après vous avoir parlé, c'est trois one-to-one, une réunion d'équipe élargie, un déjeuner d'équipe. C'est beaucoup l'équipe, en fait, mon quotidien. Mais si je vous parle un peu plus du métier, Quand on fait de la communication ou du branding, pour moi, le grand sujet, c'est déjà d'être clair sur c'est quoi les priorités, les objectifs de la marque dans laquelle on travaille. Aujourd'hui, moi, mon rôle, c'est beaucoup ça, c'est définir et décrire la stratégie de SNCF Connect.
Nous, aujourd'hui, par exemple, on n'a pas de problème de notoriété. On est très connus, mais on n'est pas toujours connus pour des bonnes raisons, donc il faut qu'on arrive à faire aimer SNCF Connect. Comment générer de la préférence de marque ? On va dire que c'est ma problématique. Et puis après, une fois que j'ai Pour retrouver ma problématique, parce que parfois, ce n'est pas non plus toujours facile de la formaliser, on écrit un plan d'action au regard des moyens qu'on a. Ça, c'est le budget. On travaille avec des agences de création, on travaille avec des agences média pour organiser les prises de parole de la marque. On travaille avec des partenaires et des associations pour enrichir notre visibilité avec d'autres partis pris de marque. Voilà un petit peu dans les grandes lignes. Ça, c'est plutôt ma partie métier, mais encore une fois, moi, mon quotidien, aujourd'hui, c'est beaucoup plus l'équipe et le management.
Génial. N'hésitez pas- Ça, j'adore ça, j'adore ça.
Parce que typiquement, quand on a appris, pour revenir au sens, manager une équipe de 15 personnes, Ce n'est pas neutre. Moi, je dis toujours que quand il y a une équipe de plus de trois ou quatre personnes, il faut aussi accepter, c'est normal. Il y a toujours quelque chose qui ne va pas, entre guillemets. Pas qui ne va pas, mais il y a toujours une situation à gérer. Et donc c'est vrai que ça demande une et je pense aussi une envie de le faire qui n'est pas neutre.
Oui, complètement d'accord avec toi. Et effectivement, le management, c'est encore autre chose. Et c'est OK de ne pas aimer ou de préférer être plus sur le terrain, mais c'est ce qu'on va voir avec les autres piliers. En termes, justement, d'environnement, tu nous as dit que tu avais exercé ton métier de communicante marque dans plusieurs structures. Le premier pilier, c'est le métier. Le deuxième, c'est l'environnement, la culture d'entreprise, parce qu'un métier peut être très différent, selon, si on le fait dans une petite startup de trois personnes, dans une grosse entreprise comme SNCF ou dans une agence de communication où on est prestataire de services pour la marque. Comment toi, tu as vécu ces expériences-là ? Sachant évidemment que c'est subjectif et que ça dépend à chacun. Peut-être que tu peux indiquer quelles sont, d'après toi, les qualités qui font qu'on aime, requises, qui font qu'on est à l'aise ou pas dans ces environnements-là ?
Oui. Je pense que de façon assez schématique, pour moi, il y a trois points importants. Le premier point, c'est les gens, c'est les personnes avec qui on travaille. Et honnêtement, j'ai eu de la chance, mais je pense que c'est le cas quand même dans beaucoup d'entreprises. J'ai toujours trouvé des collègues avec qui je partageais quelque chose, avec qui j'avais des valeurs en commun. Donc après, là, c'est sûr, je suis honnête. Par exemple, je suis en prise de chez SMCF Connect. Ce n'est pas encore méga fluide d'un point de vue humain, mais ça ne fait que trois mois que je suis là. Ça faisait cinq ans et demi que j'étais au Club Med où il y avait des équipes que j'adorais. Donc c'est normal, ça prend un peu de temps. Donc je pense qu'il y a l'humain. Le cadre de travail. Je pense que c'est quand même assez important. Par exemple, là, chez Sunset Connect, je suis à la Défense et c'est horrible. C'est simple, c'est horrible. Je déteste ça. Ce matin, c'était horrible pour venir et les bureaux, ça ne va pas. Donc après, ce n'est pas grave, on fait du télétravail. Demain, j'emmène mon équipe dans un comètre pour travailler dans un autre cadre, etc.
On trouve des solutions, mais je trouve que c'est vraiment quelque chose aussi d'important, le cadre physique au-delà du temps de transport. Mais l'aménagement des bureaux, la lumière, comment vous vous sentez dans l'endroit, Je pense que c'est aussi un vrai point. Et le troisième point, je pense que la culture d'entreprise, c'est aussi un gros sujet. Ce n'est pas toujours facile de l'appréhender quand on passe des entretiens. Ce n'est pas toujours de comprendre ce qu'il y a derrière une culture d'entreprise. Mais je pense que c'est aussi important de se renseigner un petit peu sur ces sujets-là avant de rejoindre une boite. Je ne sais pas si vous êtes toujours là parce que je ne vois plus Marine. Est-ce que je parle toute seule ? Tu es là Marine ?
Coucou. Tu me vois ?
Oui, c'est bon. Je ne sais pas si ça a coupé. J'ai coupé ?
Non, c'est moi qui... Ma connexion s'est rafraîchie de manière sans me demander. On t'écoutait sur les environnements de travail.
Voilà. Et donc après, j'étais sur la culture d'entreprise qui, je pense aussi, est hyper importante parce que toutes les entreprises ont une culture et je pense que c'est important de se renseigner en amont quels sont les mots qui sont choisis pour parler de la culture d'entreprise, l'ambiance. Et je pense que ça, c'est hyper important. Et moi, pour le coup, je me suis sentie à l'aise dans des cultures assez différentes. Nike, c'était une culture à l'américaine, donc c'est assez particulier. La culture de la startup, il y avait des choses des choses dans lesquelles je me sentais très à l'aise. L'efficacité, pas finir tard le soir pour rien, etc. Des choses avec lesquelles j'étais un peu moins à l'aise. La course au ROI à tout prix, par exemple, c'était des choses qui me dépassaient un petit peu. L'obsession du chiffre, etc. Je ne sais pas si on peut trouver. Et moi, j'ai aussi un peu fait le deuil de me dire que j'allais trouver quelque chose qui cochait toutes les cases. Je pense qu'il faut aussi accepter que parfois dans une boite, ça coche les cases sur l'humain, un peu sur le lieu de travail et en même temps, ça coche sur la culture d'entreprise.
Je pense qu'il faut aussi être un petit peu ouvert là-dessus et que finalement, je ne sais pas. Avec les années qui passent, je me dis que ce que j'appelais avant le dream job, je ne sais pas s'il existe vraiment.
Merci beaucoup Marie. Là, effectivement, tu nous as parlé de l'environnement de travail et tu nous as aussi parlé de ce qu'on appelle chez Chance, les impératifs personnels. Le métier, c'est une émission que j'exerce au quotidien. L'environnement de travail, c'est: est-ce que c'est un grand groupe ? Est-ce que c'est une startup ? Et comme tu le disais, Marie, ça dépend aussi des gens avec qui tu travailles. Et les impératifs personnels, c'est: moi, par exemple, je sais que ça me pèse de travailler à la défense. Là, par contre, tu donnais l'exemple. Ça peut être aussi: je sais que j'ai besoin de temps, de rémunération, sinon je serais frustrée et que je n'arriverai pas à à répondre à toutes mes charges. Le sens dans un travail, ça va être tous ces critères-là, parce que comme l'explique Marie, il n'y a pas de dream job. C'est en fait toute une liste de qui est-ce qui vous convient et qui est-ce qui ne vous convient pas, et sachant que ça peut se de l'heure évoluer, ce qui, OK, à 20, ne peut plus l'être à 30 ou à 40. Le dernier pilier qu'on n'a pas encore évoqué, Marie, c'est la finalité, c'est-à-dire toi, dans ton travail, à quoi tu as l'impression de servir.
Tu mets ton énergie au service de quelque chose. Et une fois, tu as fait plein de boîtes différentes. Est-ce que tu as réussi à... ? Et donc c'est ça aussi qui est intéressant, c'est que vous avez vu que Marie, vu qu'elle a fait plein de boîtes différentes et plein de produits différents, en fait, la finalité que Marie sert a changé. Ce n'est pas pareil si on travaille chez Nike, SNCF ou Club Med. Toi, comment tu as géré ce sujet de la finalité de: Je mets mon énergie au service de ce produit, de cette marque ?
Déjà, il y a quelque chose qui a été quand même assez appréciable dans toutes mes expériences, quasiment toutes, pas l'équipe, pour être honnête, mais chez Nike, au Club Med, chez Drive-in ou chez SNCF Connect, la finalité, elle est très claire déjà au niveau de la boite. Donc, je pense que ça, déjà, ça aide à comprendre à quoi on sert. Si je prends l'exemple de SMCF Connect, nous, on innove sur le digital pour rendre les mobilités durables, accessibles à tous et pour faciliter la vie des gens qui ont envie de prendre le train et de préférer le train et de ne pas voyager avec des modes de transport qui sont plus impactantes pour l'environnement. Le train, ce n'est pas parfait, mais c'est quand même le mode de transport qui est le plus vertueux C'est très clair sur le rôle de la boite, c'est très clair pour les collaborateurs. Et moi, mon rôle, il est très clair. C'est que du coup, pour faire passer ces messages-là, je dois travailler l'image de marque. Donc, je trouve que déjà, une fois que c'est clair, c'est facile de l'incarner et de le porter. Et du coup, moi, j'ai quand même toujours orienté mes recherches sur des jobs et des boîtes où je comprenais la mission et j'étais en phase et où je me disais: En fait, quand je me prend un café avec quelqu'un, je suis aussi fière de dire que je travaille pour ce sujet-là, pour cette mission-là.
Après, je ne vous cache pas que par exemple, quand je dis que je travaille chez SNCF Connect, les gens me challengent, ils me disent: Oui, mais le dark mode, ça ne marche pas hier. Mais comme moi, j'y crois et j'adhère, j'ai plein de choses à répondre et ça me pose pas de problème. Moi, j'ai toujours eu besoin d'y croire et d'être un peu animé par les missions des entreprises pour lesquelles je travaillais. Et j'ai eu la chance de travailler dans des boites où c'était clair, parce que la stratégie était claire, la direction générale était claire et que j'avais des managers aussi qui incarnaient de façon assez exemplaire ces visions-là. Donc ça, c'est chouette. Ça donne aussi envie de se dépasser. Ou juste de faire son boulot correctement, parfois.
Super. J'ai une autre question pour toi, Marie. Enfin, plusieurs questions qui arrivent. Mathilde demande: Quelles sont les compétences prérequis à avoir pour travailler l'image d'une marque ? Et je pense que dans ta réponse, Marie, ça pourrait être peut-être intéressant que tu donnes des exemples concrets de comment on fait. Est-ce que c'est une campagne télé ? Est-ce que c'est de l'influence ? Le champ des possibles est assez large. Donc, est-ce que tu peux nous expliquer un petit peu le champ des possibles pour qu'on voit concrètement c'est quoi une action de marque ? Et du coup, Mathilde demande: Quelles sont les compétences prérequis pour pouvoir travailler l'image d'une marque ?
En termes de compétences, je pense que ce qui est hyper important pour réfléchir à la construction d'une marque, c'est d'être capable de faire un petit peu de planning stratégique. Donc, le planning stratégique, en gros, c'est l'analyse et la réflexion autour de pourquoi je veux emmener ma marque vers ça, quelles sont les tendances sociétales Là, je viens de perdre Marie.
Est-ce qu'il n'y a que moi ou vous aussi ? Dans le chat, si vous pouvez me dire. Nous aussi. Ok. Je lui ai écrit, elle devrait revenir. Elle arrive, c'est bon. C'est bon ? Oui. Tu en étais au planning stratégique, comprendre les solutions sociétales.
Voilà. Le planning, c'est important. Et ça, comment ça s'apprend ? En fait, c'est de l'analyse. À l'école, il y a des cours sur les stratégies de branding. C'est aussi en étudiant ce qu'ont fait les grandes marques par le passé et en travaillant avec des agences qui ont des experts en planning stratégique et d'être capables.
Excusez-moi, il y a un petit grésillement. Je me demande si ce n'est pas les Airpods. Peut-être les enlever pour finir le live ou les remettre. Vas-y.
C'est mieux là ?
Non, ça grésille. Je ne sais pas si Si c'est la connexion qui est- Ça grésille, je les enlève. Ouais, merci beaucoup. C'est mieux comme ça ? Vas-y, continue de parler, voir.
Donc, le planning stratégique, hyper important. Ensuite, tout ce qui est plutôt vision, créatives. Ça, c'est un peu avoir un œil, être capable d'analyser une image de marque, d'affiner des recommandations créatives, d'avoir un avis sur une création. Ça, c'est pareil, ça s'entraîne une fois que vous avez compris votre image de marque. Je n'aime pas trop dire... En fait, c'est marrant, j'ai l'impression qu'à l'école, à la fois, j'ai appris beaucoup de choses et en même temps, ce n'est pas des cases qu'on coche comme savoir se servir d'un fichier Excel. Donc en fait, moi, je trouve que le planning stratégique, c'est hyper important. La vision créative, c'est aussi super important et ça se nourrit par du benchmark, par être curieux. Je prends un exemple tout bête, mais moi, je regarde toujours les pubs dans la rue, je me fais un avis, je regarde ce que font les agences, etc. Donc ça aussi, c'est super important. La gestion de projet, c'est aussi quelque chose de concret et d'important parce que quand vous gérez des campagnes de marque, des campagnes de marque, c'est des choses qui parfois peuvent prendre six mois, un an. Et du coup, dans la gestion de projet, il faut être capable d'écrire un brief correctement, de tenir des délais, de gérer un budget.
Donc, il y a quand même besoin de rigueur, même si moi, j'ai plutôt un profil créatif désorganisé. C'est quand même important d'être rigoureux pour que les projets sortent en temps et en heure et dans les budgets et avec le bon niveau de création et de qualité. Donc, voilà. Oui, je dirais, si je devais en garder trois: planning stratégique, œil créatif et gestion de projet. Je ne sais pas si c'est assez concret. Et je dirais vraiment que c'est des choses qui qui à la fois s'entraîne à l'école, mais qui s'apprenne aussi beaucoup au fil de l'expérience.
Ouais, très concret. Catherine, curiosité. Donc, effectivement, oui, évidemment, la curiosité est très importante d'être à l'écoute des tendances sociétales, de ce font les autres marques, etc. Il y a Alexia qui demande: Marie, pourriez-vous donner un exemple d'actions concrètes que vous avez menées pour améliorer l'image d'une marque ?
Très concrètement, au Club Med, avant que je parte, on a travaillé pendant quasiment 18 mois sur la refonte de la charte graphique. C'était l'évolution, la charte graphique. C'est vraiment tout ce qui compose la charte d'une marque, donc les polices, les couleurs, les logos, tout qui est identité visuelle et donc au Club Med pour faire évoluer l'image et toujours continuer à se différencier des concurrents, moyenne gamme et avoir une image de marque qui soit beaucoup plus, on disait, lifestyle, dans l'air du temps, moderne, de plus en plus prémium, voire luxe, parce que Club Med, c'est un produit qui est monté en gamme. On a travaillé sur l'évolution de cette charte graphique et du coup, on ne l'a pas révolutionnée, mais on l'a vraiment fait évoluer. On a changé les couleurs, on a changé les polices, on a fait évoluer un tout petit peu le logo. Ça, c'était très concret et très stimulant.
Génial. Merci Marie. Et malheureusement, le temps tourne. Donc, une dernière question pour toi. Comment définiriez-vous la culture d'entreprise de SNCF Connect ? Et qu'est-ce qui t'a attiré pour aller travailler en branding chez SNCF ?
Alors, la culture d'entreprise, j'ai du mal à la définir encore parce que ça fait que trois mois, mais c'est quand même une C'est une boite qui est vraiment née sur le SNCF Connect & Tech. C'est vraiment le digital B2C de SNCF. Donc c'est vraiment très digital. C'est très tech parce que C'est des équipes qui innovent beaucoup. Il y a plein de choses qu'on ne voit pas, mais qui génèrent toutes les innovations digitales pour le groupe SNCF. Donc voilà, je dirais digital, tech et aussi extrêmement... C'est très humain. C'est très humain. Et ce qui m'a attiré dans le challenge... Alors, la rencontre avec David, qui est mon manager, qui s'est super bien passé. Ça a été très fluide. Les enjeux pour la marque, je trouvais que le challenge, il était énorme de se dire: En fait, cette marque, elle est connue, mais il faut réussir à la faire aimer. Le fait que ça soit un gros challenge, ça m'a aussi donné envie, et que ça soit un gros challenge au service de quelque chose de vertueux. Parce que voyager mieux en train, forcément, c'est dans l'air du temps, ça me parlait pas mal. Et je me suis aussi dit que j'allais sans doute énormément apprendre parce que je pense que comprendre et découvrir le groupe SNCF en grand, c'était aussi quelque chose d'assez challenging pour moi, pour toutes ces raisons.
Mais vraiment, si je devais en mettre une en premier, franchement, en premier, c'est la rencontre avec David. Je pense que vous aurez compris, moi, je suis quelqu'un qui fonctionne beaucoup à l'humain et au feeling. La première raison, c'est vraiment la rencontre avec la personne qui est devenue mon manager aujourd'hui.
Merci Merci beaucoup Marie. C'est passé super vite. Je me rends compte, mais j'en étais sûre que 30 minutes, ce serait très frustrant. Il y a encore d'autres questions dans le chat. Je leur ai donné mon adresse email pour qu'ils puissent me les passer. Donc n'hésitez pas à me les envoyer. Je les ferai suivre à Marie pour qu'on puisse vous répondre. Mais merci à tous pour votre participation, pour toutes vos questions. Alors Marie, pour info, on n'a pas le temps parce qu'il faut que j'aille dans l'autre live. Mais il y avait une question de Julie qui était hyper intéressante. C'est une fois que tu as terminé une grosse action comme la de la charte chez Club Med, comment tu arrives à rester dans l'entreprise sans avoir un petit coup d'ennui ? Parce que ça y est, je suis du bébé et comment tu te remotives ? Du coup, je laisse les suspenses, mais je vous répondrai par mail. Donc n'hésitez pas à me poser des questions. J'ai donné mon mail. Tous les gens te disent: Merci beaucoup Marie, merci beaucoup, c'était très intéressant.
Merci, c'était trop sympa. Désolée parce que je ne vous vois pas forcément, donc c'est un peu voilà. Mais merci à tous d'avoir été là, c'est sympa. J'espère que vous en aurez retiré des choses et puis je répondrai aux questions avec plaisir, celles qui arrivent à Marine. Et puis on peut aussi rester en contact sans problème.
Et oui, et sinon, Marie Perrin sur LinkedIn, si vous voulez aussi l'ajouter pour suivre son super profil et pourquoi pas lui envoyer des DM. Là, désolée Marie, je suis en train de te faire spal.
Non, non, non, non, non, commerciaux qui veulent me vendre des logiciels que je n'utiliserai pas. Donc allez-y, ça me fera plaisir.
C'est clair. Merci beaucoup encore Marie d'avoir donné 30 minutes. Merci.
Merci, merci. Bonne semaine. Au revoir.
Bonne semaine, au revoir.