*Près de 50 000 répondant·es entre mai et novembre 2025 au test CHANCE de l’amour pro et un échantillon représentatif de 1001 Français.es hors retraités et étudiant·es (enquête réalisée par YouGov)

Vous vous posez des questions sur votre travail et votre vie professionnelle ? Vous n’êtes pas seul·es !

DÉCOUVREZ LE BAROMÈTRE AMOUR PRO 2025

Pour la première fois en France, le baromètre CHANCE croise les trajectoires individuelles et un échantillon représentatif des actifs pour mesurer ce que les indicateurs classiques ne voient pas : la part émotionnelle du travail, ce qui fait tenir… ou vaciller.
Découvrez les 5 enseignements clefs !

Téléchargez le baromètre complet
Faites le test de l’Amour Pro
n°1

On peut être perdu·e dans sa vie pro… tout en étant en poste

Près de 53 % des répondant·es Chance se disent perdu·es dans leur vie professionnelle alors que 84,5% d’entre eux sont en poste. On peut avoir un poste, un salaire, un titre… et pas de boussole intérieure.
Près d’1 Français·e sur deux entre 18–54 ans souhaite changer de travail dès 2026 :  soit 46% qui envisage ce changement. Même si certains hésitent encore, le changement de job n’est plus un accident de parcours, c’est un projet de vie assumé.

Et si le vrai malaise au travail, c’était finalement d’être en poste… et perdu·e ? Les Français·es sont en CDI, souvent expérimenté·es, mais déboussolé·es et leur Amour Pro s'effondre. Ils et elles ne croient plus au "bon job" et veulent retrouver  du plaisir, de la sérénité dans leur vie pro.

n°2

Rémunération et pression, le duo toxique de l’insatisfaction au travail

79 % des Français·es déclarent au moins une insatisfaction préoccupante vis-à-vis de leur vie professionnelle : la norme n’est plus d’aimer son travail mais de « faire avec.. ».
Les Français.es sont d’abord mécontents de leur rémunération, puis de leur pression au travail jugée trop élevée. Ce duo toxique nourrit un fort sentiment de frustration, et pourrait être résumé par cette phrase : “Je ne me considère pas assez payé.e au vu de la pression que je subis toute la journée.
Les femmes citent beaucoup plus souvent la surcharge de travail / la pression ressentie que les hommes (38% versus 28%).
L’épuisement professionnel comme déclencheur de changement. C’est de loin la première explication de la remise en question de sa vie pro (34 %). Le burnout n’est donc pas un accident ponctuel : il devient le moment de bascule à partir duquel on ne peut plus “tenir” et on se met à envisager une transformation profonde.
n°3

Managers : ce qui craque en premier ce n’est pas la fiche de poste, c’est la relation

Près de 70 % des Français·es sont insatisfait.es par leur manager. En tête des reproches : le manque de reconnaissance du travail accompli, puis le manque d’écoute, d’empathie. Les griefs sont donc d’abord relationnels, pas stratégiques : ce qu’on reproche à son manager, ce n’est pas tant la vision ou le cap, que de ne pas voir, ne pas entendre, ne pas soutenir.
On attend des managers qu’ils soient présent·es, capables de feedback et de soutien. De plus en plus, les Français·es ne choisissent plus seulement une entreprise, ils cherchent un “boss” (70,4%) avec lequel ils seront compatibles.
n°4

Le Bilan de compétences : une envie de changement profonde

Lorsque l’on demande aux Français·es ce qui les motiverait à envisager un bilan de compétences, deux facteurs ressortent en tête :
- l’envie de changer de métier ou de secteur, surtout chez les 18–34 ans
- le mal-être au travail, particulièrement marqué chez les 35–44 ans
Le fait que tant de personnes envisagent un bilan de compétences n’est pas seulement le symptôme d’un malaise ; c’est aussi le signe qu’une partie des actifs refuse de subir et cherche des outils pour reprendre la main. En creux, ce baromètre raconte une France qui doute, mais ne renonce pas.
n°5

Et demain ? Un horizon d’altruisme et un peu d’espoir

Le questionnement professionnel gagne du terrain dès 25–28 ans, au moment de l’entrée dans la vie active. Les trentenaires restent la tranche qui s’interroge le plus (71 % des répondant·es ont entre 31 et 50 ans), mais le signal est clair : on ne se contente plus d’attendre 10 ans et de “voir ce que ça donne” pendant dix ans avant de se demander : « Est-ce que ce métier, cette voie, sont vraiment faits pour moi ? »
L’altruisme au travail devient un moteur central du désir professionnel. Quand ils se projettent dans un futur travail, les Français·es mettent en avant :
- l’envie d’apprendre de nouvelles choses,
- la volonté d’agir concrètement pour le bien-être des autres,
- l’aspiration à contribuer à des causes liées à la santé et au bien-être via leur travail.

Malgré la lassitude et le sentiment de perte de repères, le Baromètre de l’Amour Pro fait aussi émerger des signaux positifs : à l’horizon il n’est pas question de retrait, mais de métiers plus relationnels, plus utiles, plus “soignants”.