Résumé
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L'essentiel à retenir

Quand on évoque la notion de “risque”, viennent celles du danger, de l’inconnu, de l’échec. Pour certains, prendre un risque, c’est déménager pour changer de travail, quitter le salariat pour devenir entrepreneur-se - ou à l’inverse, quitter l’entrepreneuriat pour devenir salarié-e -, attaquer son entreprise à la suite d’un burnout, pour d’autres le risque se situe plutôt au niveau personnel (se marier ou divorcer). Bref, le risque, c’est oser entreprendre le changement.

Il n’y a pas de “petit” risque ou de “gros” risque. Un risque, c’est bien plus que les conséquences qui en découlent, c’est surtout le rapport qu’on a au risque avant, pendant et après l’avoir pris. Et ça interroge donc sur les manières de l’aborder, de le transformer en atout, afin de muter la peur du risque en réussite.

Car avec le risque vient souvent la peur. Mais comment surmonter cette peur ?

Il n’y a pas d’apprentissage sans prise de risque !

Le cerveau humain aime la sécurité et la stabilité, mais en réalité, il est sans cesse soumis à l’épreuve - et ce, pour le meilleur : typiquement, bébés, nous nous sommes levés et nous avons appris à marcher au risque de tomber !

Et l’apprentissage est le versant le plus réalisateur et formidable des défis. D’ailleurs, nous avons commandé à YouGov une enquête sur la reconversion, qui montre que 75% des actifs en France souhaitent se lancer de nouveaux défis dans leur vie professionnelle.

Comment apaiser notre relation au risque ?

Le risque dépend de sa personnalité, de son passé, de sa situation présente et, bien évidemment, de la nature du risque à prendre.

Quand on se reconvertit professionnellement (et plus généralement, quand on change d’environnement de travail), on quitte une situation que l’on connaît pour aller une nouvelle situation qu’on ne connaît pas. Certes, au moment de l’embauche, on a rencontré ses futurs employeurs, on a fait des entretiens, mais on ne sait pas vraiment ce qu’on va découvrir.

Comment travailler à prendre une décision en acceptant la part d’inconnue ?

“Tout est question de préparation et d’action, pour apprivoiser le risque”, Juliette Sannicolo

1. Savoir prendre une décision

Prendre un risque, c’est décider de le prendre. Et la prise de décision, c’est un art.

2. S’informer sur sa prochaine destination professionnelle.

Pour envisager le risque et le remettre à sa bonne place, il s’agit d’avoir en main toutes les informations possibles. Et la meilleure manière de réunir ces informations, c’est de se renseigner. En 2020, le choix est large : pour s’informer sur des métiers ou entreprises, les réseaux sociaux et les sites d’offres d’emploi sont d’excellents éclaireurs, mais surtout, le plus important est de contacter des personnes qui ont un parcours qui nous parle, qui sont dans le métier qu’on vise.

Et cette prise de contact est en elle-même un “risque” pour les timides, pour les personnes qui font face au syndrome de l’imposteur, qui disent avoir “peur de déranger”.

Or cette étape est essentielle car elle permet de se mettre en action. Commencez doucement en vous renseignant sur Internet : c’est la fameuse “stratégie des petits pas”, qui assure aux pas de s’agrandir l’air de rien de plus en plus. Plus vous en saurez, plus vous serez à l’aise pour contacter de “vrais gens”.

3. Travailler ses impératifs

De quoi ai-je envie, et de quoi ai-je besoin ? Qu’est-ce qui est négociable et non négociable ? En définissant les éléments de ma décision, je trie parmi mes risques et j’en écarte certains.

4. Accepter sa peur

La peur est une émotion TRÈS partagée, et figurez-vous que c’est positif, puisque cette émotion nous protège (par exemple, elle nous évite de toucher le feu, de sauter d’une falaise, et on en est ravis). Cependant, à force de nous protéger, parfois elle nous empêche d’agir et nous paralyse. Pour savoir apprivoiser une peur qui nous bloque et parvenir à la surmonter, le mieux est d’évaluer la vraie probabilité qu’elle advienne, et travailler le “scénario catastrophe” : qu’est-ce qui se passerait si cette peur advenait, et qu’est-ce que je pourrais mettre en place si tout allait mal ?

Évaluer le risque évite ainsi de prendre un “risque inconsidéré”, à savoir un risque que, littéralement, on n’a pas pensé au préalable ! Prendre le risque de se reconvertir doit aller avec une préparation : une introspection, un objectif défini à partir de cette introspection, une exploration avec une prise de contacts.

Pour surmonter ses peurs, enfin, vous pouvez regarder les décisions que vous avez prises par le passé : quelles en furent les conséquences ? Également, regardez cette peur en face : pourquoi cette peur persiste-t-elle ? Prendre le temps d’objectiver la peur aide à la surmonter.

Si je ne prends pas cette décision, qu’est-ce que ça va me coûter ? Est-ce que je vais être plus heureux-se ?

5. Travailler son lâcher prise

Non, on ne peut pas tout contrôler, et il y a toujours un imprévu dans la vie ! Accepter les imprévus, c’est accepter sa créativité et laisser émerger sa capacité de résilience. Face à un imprévu qui me déstabilise complètement, analysez la situation, analysez les émotions qui vous traversent, et comprenez à quoi correspondent ces émotions (voir juste au-dessus la partie sur les peurs). Une fois objectivée, l’émotion est infiniment plus simple à surmonter.

Une autre méthode consiste à regarder l’inverse : si je ne prends pas cette décision, qu’est-ce que ça va me coûter ? Est-ce que je vais être plus heureux-se ? C’est un exercice de projection : qu’est-ce que je vais gagner à prendre cette décision, et qu’est-ce que je peux y perdre. Une fois les deux mis en rapport, le risque est-il aussi gros que je ne l’anticipais ?

6. Définir son objectif

La meilleure manière de définir son objectif est d’utiliser la méthode Chance. Certes, cette méthode dure 3 mois et est composée d’énormément d’activités d’introspection, de séances avec un coach, de tests, etc. Mais elle est bâtie autour de l’idée qu’un travail doit répondre à 4 piliers fondamentaux :

  • La finalité (l’aspiration de contribution)
  • L’environnement de travail
  • Les tâches (le métier)
  • Les impératifs non négociables

En les étudiant bien et en y réfléchissant, souvent, on s’aperçoit que le problème qu’on rencontre au travail n’est pas celui du métier (la mission, les tâches auxquelles on a été formé-e), mais de son environnement de travail (être cuisinier-ère dans la restauration collective n’est pas pareil que de l’être dans un restaurant de quartier), ou de sa finalité (être expert-comptable peut aussi bien s’exercer pour une multinationale que pour accompagner des artistes - mais ce n’est pas vraiment le même travail !). Et enfin, si les impératifs non négociables que j’ai identifiés ne sont pas respectés (j’ai besoin de gagner x euros et je perçois 20% de moins / je dois travailler à x minutes de mon logement en pleine campagne, etc.), mon objectif ne sera pas rempli.

Cette grille d’analyse est essentielle. Et pour l’aborder, il faut y consacrer un peu de temps et apprendre à se (re) connaître.

Savoir s’entourer est le premier pas vers l’action, car cela ouvre la possibilité de parler de son projet.

7. Impliquer son entourage

Bien souvent, les proches constituent une force que l’on ne soupçonne pas : leur capacité de soutien surprend, et apporte une énergie considérable. Dans le parcours Chance, tout au long du programme, on implique l’entourage de l’utilisateur qui devient ainsi son “équipe”, apte à encourager, ouvrir des portes, réfléchir et rassurer. Savoir s’entourer est le premier pas vers l’action, car cela ouvre la possibilité de parler de son projet en lieu sûr, avec des personnes qu’on a choisies.

Et quand un proche ne vous soutient pas, prenez le temps d’élaborer toutes les réponses. Une reconversion est un parcours. En réalité, les questions qu’il/elle se pose sont peut-être plus fécondes qu’il n’y paraît au départ : pouvoir y répondre aidera considérablement votre projet !

8. Ne pas confondre vitesse et précipitation

Si vous aimez quand ça va vite et que vous souhaitez que les choses ne stagnent pas, regardez les antidotes au message “dépêche-toi” dans cet article. Là, ce n’est pas la peur qui vous encombre mais la hâte ! Cependant, le procédé est le même que pour la peur : objectiver cette émotion, l’analyser. Pourquoi vouloir que ça aille vite ? Pourquoi ne pas passer par l’étape d’une réflexion, elle-même pourtant très active ?

9. Passer à l’action

“Que faire quand on s'engage dans un projet et systématiquement on se désengage lors du passage à l'action ?” Revoir les étapes de cet engagement, et leur ordre, peut sortir de l’impasse que vivent de nombreuses personnes. Si l’ordre par lequel vous prenez les choses vous bloque toujours au moment d’agir, c’est qu’il ne convient pas. Reprenez les choses à partir du début ou faites-vous accompagner : Chance est là pour ça !

(Re)donnez du sens à votre vie pro

La méthode Chance a accompagné plus de 20 000 personnes jusqu’à l’aboutissement de leur projet professionnel.

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