Billets d'humeur

Pas un jour sans découvrir de témoignage sur LinkedIn de personnes en quête de plus de sens dans leur travail, qui se demandent à quoi bon continuer dans les mêmes conditions. Quête de sens, rejet du management, manque d’attractivité sectorielle, recherche de reconnaissance… effectivement, face à cette longue liste des contre-arguments, on en arriverait presque à se demander pourquoi travailler. Pourquoi ai-je encore envie d’y croire alors que je n’ai pas encore 35 ans ? Que pouvons-nous faire pour continuer à renouveler nos vœux professionnels ?

La pop culture a toujours été en lien avec l’actualité, et l’influence à bien des égards. La Grande démission, le mal-être et la perte de sens au travail ont, après la chanteuse Dolly Parton en 1980, une nouvelle porte-voix : Beyoncé. Autant dire qu’on devait vous en parler.

Un billet de très mauvaise humeur, par Judith Aquien, sur le traitement des "seniors" et l'âgisme ordinaire.

Oui, on ose le dire, on n’en peut plus de ces citations qui hantent les cartes postales, les agendas, les posts Instagram et autres. Parfois elles ne sont évidemment pas absurdes et peuvent redonner sourire, espoir et joie de vivre, mais bien souvent, elles créent des injonctions de plus qui, finalement, paralysent et donnent l’impression que face au monde, on est faiblard-e.

Depuis toujours j’entends dire qu’il faut, coûte que coûte, “sortir de notre zone de confort”, et depuis toujours, cette idée me rend perplexe.

Aujourd'hui, parlons la fameuse citation de Nietzsche, qu'on nous sert à toutes les sauces pour nous culpabiliser de ne pas être toujours la meilleure version de nous-même. Il est temps que ce prêt-à-penser pseudo inspirant cesse de nous pourrir la vie.

Spoiler : une reconversion professionnelle, ce n'est pas tout plaquer et revenir à zéro.

Après avoir ébloui par ses prouesses, avoir su accomplir ce que personne ne savait faire, en étant aux portes d’un record de médailles d’or pour une consécration de sa carrière de gymnaste, Simone Biles a dit non, ça suffit, j’arrête.

Contrairement à ce que bien des personnes m’opposent, une voie qui a du sens n’est ni un privilège, ni un besoin de riches. C’est même précisément ce type de raisonnement qui empêche la mobilité sociale. Parce que c’est sur la base de ce raisonnement que l’on se contente d’envoyer les gens vers “un” job, sans investir suffisamment sur ce qui pourrait créer une étincelle ô combien précieuse : une vraie recherche de sens de leur orientation professionnelle. Une tribune de Ludovic de Gromard, CEO et cofondateur de Chance.