Résumé
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L'essentiel à retenir

Vous avez la boule au ventre avant vos réunions ? Vous vous sentez stressé·e par les nouveaux projets ? Vous avez l’impression de ne pas mériter votre poste, que vos collègues sont plus intelligents que vous ou que votre vie professionnelle vous échappe ?

C’est sans doute que vous êtes, comme 70% des gens au cours de leur vie professionnelle, victime du syndrome de l’imposteur. Pas d’inquiétude : on est presque tous·tes passé par là. 

Le problème ? Qu’il s’agisse d’une difficulté à imposer vos idées, à mettre en valeur vos accomplissements, à demander de l’aide, à négocier votre salaire ou à verbaliser vos ambitions… Ces pensées intrusives, alimentées par un manque de confiance en vous, vous desservent

La bonne nouvelle ? C’est tout sauf une fatalité. Dans cet article, on vous aide à briser ce cercle vicieux, lever vos blocages et reprendre le contrôle de votre vie pro avec des conseils concrets, utiles et actionnables. 

Le syndrome de l’imposteur, qu’est-ce que c’est ? 

“Syndrome de l’imposteur” : de quoi parle-t-on ? 

Notion théorisée pour la première fois par les psychologues Pauline Clance et Suzanne Imes en 1978, le “syndrome de l’imposteur” désigne un sentiment d’illégitimité et de doute quant à ses compétences dans un environnement donné. 

Salarié·e dans une entreprise de 2 ou 100 000 personnes, fonctionnaire, indépendant·e… Le syndrome de l’imposteur au travail peut toucher tout le monde, quel que soit son âge, son genre, sa catégorie socio-professionnelle, ainsi que son niveau d’expertise et de responsabilité. On dit qu’Einstein lui-même était concerné ! 

Humilité, lucidité, capacité à se remettre en question… À petites doses, ce syndrome s’accompagne de qualités appréciables. Mais dès lors qu’il vous freine dans vos envies, vos besoins et vos projets, il devient important de le remettre à sa place. 

Les différents symptômes du syndrome de l’imposteur

Le syndrome de l’imposteur se manifeste généralement par 4 symptômes caractéristiques, identifiés par le Docteur K. Chassangre : 

  • La minimisation de vos réussites : Votre projet est un succès ? Au lieu de célébrer votre réussite, vous l’attribuez à la chance, au hasard ou à l’aide dont vous avez bénéficié. On vous fait un compliment ? C’est qu’on vous surestime. À l’inverse, vos échecs vous font culpabiliser.
  • Un sentiment d’appréhension : Malgré des preuves objectives de succès, vous avez l’impression d’être “une fraude” et vivez dans la peur d’être démasqué·e et de décevoir. Ces craintes sont accentuées par votre peur du jugement et du rejet.
  • Le besoin de vous sentir spécial(e) : Au fond, vous êtes assez sensible au regard des autres. Plus ou moins consciemment, viser l’excellence est votre stratégie pour plaire et vous faire accepter par le groupe.
  • La manifestation d’un “cycle de l’imposteur” : L’anxiété associée à une tâche à réaliser vous conduit à adopter des stratégies d’auto-sabotage inconscientes. Qu’il s’agisse de procrastination ou de surpréparation, la voie choisie renforce vos croyances et aboutit à un cercle vicieux.

Vous n’êtes pas sûr·e d’être concerné·e ? 

Chez Chance, on s’est inspiré du test de Clance pour développer notre propre test, rapide et gratuit. L’objectif ? Vous aider à évaluer l'intensité du syndrome de l’imposteur qui affecte votre vie professionnelle, et à vous mettre en mouvement. 

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Au travail, à quoi ressemble le syndrome de l’imposteur ? 

Pourquoi le syndrome de l’imposteur se manifeste-t-il au travail ?

Si le syndrome de l’imposteur peut impacter l’ensemble des domaines de vie (famille, argent, loisirs…), le milieu professionnel demeure un terreau fertile pour les mécanismes qui lui sont propres. 

Et pour cause, le travail cumule plusieurs de ses déclencheurs :

  1. De multiples défis d’apprentissage : Accepter une promotion, prendre un nouveau poste, débuter un projet, s’approprier des outils… Chaque nouvelle responsabilité nécessite d’acquérir des compétences et de sortir de sa zone de confort. Or chez certain·es, ne pas maîtriser immédiatement une tâche ou un projet va raviver des doutes et susciter une peur de l’échec.
  2. Un environnement compétitif propice à la comparaison : Travailler dans un milieu où la performance individuelle est constamment évaluée peut renforcer ce sentiment d’illégitimité. La compétition ou la comparaison avec ses pairs peut aussi accentuer le sentiment irrationnel d’être "moins doué·e" que les autres.
  3. Une image à donner : L’injonction à devoir “se vendre” au travail peut donner lieu à un décalage entre l’image que l’on essaye de donner en public et un discours intérieur plus dévalorisant. Une dissonance qui conduit Kévin Chassangre à comparer le syndrome de l’imposteur à un “iceberg à deux faces”. 

En quoi le syndrome de l’imposteur freine-t-il votre réussite professionnelle ? 

Ce syndrome de l’imposteur a des conséquences bien réelles, à commencer par l’anxiété et le stress que peuvent entraîner ces sentiments persistants de doute, de peur et de culpabilité. 

Par ailleurs, au-delà de son impact sur votre santé mentale, votre syndrome de l’imposteur peut bel et bien compromettre votre épanouissement professionnel et vos perspectives de carrière

D’ailleurs, si vous lisez cet article, c’est que vous avez soit : 

  • Pas assez confiance en vous
  • Des scrupules à faire valoir vos réussites
  • L’impression que vos projets n’avancent pas 
  • L’impression de trop travailler
  • Tendance à décliner des opportunités par peur d’échouer 
  • Du mal à exprimer vos difficultés sereinement
  • L’impression de stagner
  • Marre du stress et de la fatigue mentale que vous subissez
  • Un peu tout ça à la fois.

Vous sentez que vos doutes et vos blocages ne jouent pas en votre faveur, et vous avez sûrement raison. Non seulement ce manque de confiance en vous peut créer les conditions d’un burn-out voire d’une dépression, mais vous risquez de ne pas déployer votre potentiel pro. Ce qui à terme, peut devenir source de frustration

Quelques exemples du syndrome de l’imposteur au travail 

L’exemple de Sophie, promue manager 

Après un début de carrière irréprochable, Sophie est rapidement promue manager dans son entreprise. Mais malgré des succès objectifs et la reconnaissance en interne, elle est persuadée que ses collègues la surestiment et se sent illégitime à son poste. 

Peu à peu, alors qu’elle doit prendre des décisions stratégiques pour son équipe, la peur de l’échec l’envahit. Pour compenser, elle se met à travailler de longues heures, empiétant sur ses soirées et ses week-ends. Les résultats sont les mêmes, mais cela engendre du stress, de la fatigue et une perte de confiance pour Sophie. 

L’exemple de Lucas, reconverti au développement web 

Après quelques années en tant qu’analyste, Lucas change de voie et devient développeur indépendant. Bien qu’il se soit formé et ait acquis toutes les compétences nécessaires, il se sent comme un imposteur vis-à-vis de ses pairs, plus expérimentés.

Résultat, Lucas rechigne à prospecter, hésite à fixer des tarifs à la hauteur de ses compétences et finit par brader ses services, inquiet de ne pas être à la hauteur. Craignant de démarcher les clients qui le font rêver, Lucas passe à côté de belles opportunités. 

L’exemple de Marie, chargée d’évènementiel expérimentée 

Après des années d’expérience, Marie se voit confier l’organisation d’un grand événement pour son entreprise. Malgré son expertise, elle doute beaucoup d’elle-même et passe des nuits blanches à peaufiner les moindres détails. 

Le jour J, tout se passe parfaitement, mais Marie pense : "J’ai été très aidée et j’ai tout donné. La prochaine fois, je ne suis pas sûre de m’en sortir." Devant sa direction, Marie attribue ce succès à son équipe et minimise le leadership dont elle a fait preuve. Elle espérait que ses efforts soient reconnus d’eux-mêmes, mais c’est son N-1 qui est promu quelques mois plus tard. 

Comment surmonter le syndrome de l'imposteur au travail ?

La bonne nouvelle ? Désamorcer son syndrome de l’imposteur, c’est possible et ça s’apprend. Il s’agit d’un phénomène mouvant dont vous n’êtes pas condamné·e à subir les conséquences.

Pour vous mettre en mouvement, on vous livre 8 conseils concrets, utiles et actionnables. Notre objectif est simple : vous aider à faire évoluer votre système de croyances et à regagner confiance pour libérer votre potentiel

Conseil n°1 : Apprenez à reconnaître votre syndrome 

La première étape ? Reconnaître et verbaliser votre syndrome de l’imposteur. Cela peut vous sembler contre-intuitif, mais votre sentiment sera d’autant plus puissant et paralysant qu’il restera confus. 

Concrètement  ? Lorsque vous vous surprenez à penser "je ne suis pas à la hauteur", prenez un instant pour observer cette petite voix : est-ce vrai, ou est-ce votre syndrome de l'imposteur qui parle ? Le simple fait de reconnaître que vos peurs sont le reflet de ce syndrome, et non d’une vérité absolue, est libérateur. 

"Lorsque je me sens envahie par des sentiments de doute, j’appuie sur “pause” et je me demande si je dois prendre ces pensées au sérieux. En faisant ça, je ne laisse plus ces pensées automatiques orienter mes décisions. Je leur ai même donné un petit nom pour dédramatiser ! " Sarah

Conseil n°2 : Anticipez les déclencheurs 

Évaluation annuelle, prise de poste, lancement d’un projet, réunion importante… Identifier ces étapes charnières, que nous sommes nombreux·ses à appréhender, vous permettra de vous y préparer mentalement.

Par exemple, à l’approche de votre bilan annuel, prenez un moment pour lister les réalisations qui vous ont rendu fier·e tout au long de l’année. Vous aborderez la situation avec d’autant plus de confiance et d’éléments tangibles pour valoriser votre travail.

"Les réunions ont longtemps été un calvaire pour moi. Je redoutais qu’on m’adresse la parole, je bafouillais et je me sentais ridicule. Un jour, j’ai arrêté d’improviser et j’ai commencé à préparer chaque réunion, même la plus informelle, en notant mes avancées et en verbalisant mes besoins. Je les aborde avec bien plus de sérénité aujourd’hui !” Julien

Conseil n°3 : Parlez-en et dédramatisez

Plus vous garderez vos pensées secrètes, plus ces dernières seront lourdes à porter. À l’inverse, vous confier à une personne de confiance, qui pourra vous offrir son soutien et ses conseils, vous allégera d’un poids. Vous réaliserez sans doute que les personnes plus brillantes·es de votre entourage font les frais de ces insécurités. 

"J’avais peur d’être jugée si je parlais de mon manque de confiance en moi. Mais le jour où je me suis confiée à un collègue que j’aime bien, il m’a rassurée sur mes capacités et j’ai appris qu’il avait déjà vécu ces remises en question. Ça m’a beaucoup soulagée, je me suis sentie moins seule." Marie-Sophie

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Conseil n°4 : Les faits, rien que les faits ! 

Votre syndrome de l’imposteur se nourrit d’une distorsion de la réalité. Pour rationaliser, appuyez-vous sur des éléments tangibles et factuels. Qu'avez-vous accompli ? Quels objectifs ont été atteints, ou pas ? Quels retours avez-vous reçus ? 

Se focaliser sur des preuves concrètes plutôt que d’essayer de deviner ce que les autres pensent de vous est crucial pour mettre un stop aux scénarios anxiogènes. De même, lorsque la peur de l’échec vous envahit, n’hésitez pas à vous rappeler une situation passée où vous avez réussi malgré vos doutes

Je suis du genre à me faire des films et à imaginer le pire sur ce qu’on pense de moi. Pour m’en sortir, j’ai pris l’habitude de demander du feedback le plus souvent possible à mes collègues ou à mon manager. Depuis, les pensées ont cessé de tourner en boucle dans ma tête. Je me sens bien plus apaisée”. Lola 

Conseil n°5 : Arrêtez de vous comparer 

En vous comparant sans cesse à vos collègues ou aux professionnel·les de votre domaine, vous ne faites que renforcer vos doutes. Essayez plutôt de garder en tête que chaque parcours est unique et incomparable. Votre objectif est simple : faire de votre mieux, aujourd’hui. 

De même, en envisageant les autres comme des sources d’inspiration plutôt que des rivaux, vous renouerez avec des émotions positives et motivantes. Quelles qualités admirez-vous chez eux ? Que pouvez-vous apprendre de leur expérience pour progresser ? 

"J’avais tendance à me comparer à mes collègues et à dénigrer mon parcours, ça me déprimait. Maintenant, j’essaie de voir ce que je peux apprendre des gens, sans me sentir inférieur pour autant. Ça a tout changé dans mon estime de moi et ma relation aux autres." Pierre 

Conseil n°6 : Célébrez vos succès, même les petits

Pour contrer votre tendance à minimiser vos réussites, apprenez à célébrer chaque victoire, y compris les petits pas qui vous rapprochent de vos objectifs. Qu’il s’agisse d’une promotion, d’un projet mené à bout ou du compliment adressé par un collègue, cette habitude peut réellement booster votre confiance en vous. 

Consignez les retours positifs ou notez vos réussites dans un journal, vous pourrez les relire dès que le doute s’installe ! 

"Sur mon ordinateur, j’ai créé un dossier dans lequel je garde les captures d’écran des félicitations et des compliments que j’ai reçus par message. Quand ça ne va pas, je les relis et ça me rappelle que mes réussites sont bien réelles." Camille

Conseil n°7 : Arrêtez de vous excuser !

"Enfin, peut-être que je me trompe", “J’ai préparé une petite présentation”, "Je ne suis pas sûre, mais…", "Enfin, c'est peut-être à côté de la plaque ?", “Excusez-moi, j’ai été longue”... 

Si anodines qu’elles puissent paraître, ces petites phrases sont doublement nocives. D’abord, elles renforcent votre manque de confiance en vous. Ensuite, elles ne valorisent pas votre propos auprès de votre interlocuteur.ice, qui a dès lors moins de chances d’y accorder du crédit. 

Mon astuce ? Transformer les excuses en remerciement. “Excusez-moi pour le délai de réponse” est devenu “Merci pour votre patience”, “Excusez-moi de vous déranger” est devenu “Merci d’avance pour votre temps, je sais qu’il est précieux” et “Excusez-moi, j’aurais dû y penser avant” est devenu “Merci pour la pertinence de ta remarque, je vais l’intégrer à l’avenir”. Ça a l’air d’un détail, mais ça change tout !” Marianne

Conseil n°8 : Plutôt que la perfection, visez l’apprentissage

Pour vous défaire du désir de perfection, fixez-vous un objectif “Assez bien” et considérez les échecs comme des occasions d’apprendre

Par ailleurs, même s’il peut n’être dû qu’à un manque de confiance, votre sentiment se manifeste d'autant plus lorsque vous sortez de votre zone de confort. Le “syndrome de l’imposteur”, c’est parfois tout simplement l’indicateur d’un besoin de monter en compétences. 

À un moment donné de ma carrière, j’ai accepté que je ne pouvais pas tout savoir. À partir de là, je n’ai plus vu mes difficultés comme des preuves d’incompétence mais des occasions de progresser. Depuis, j’ai aussi beaucoup moins de mal à demander de l’aide ou des ressources. C’était libérateur !” Tom

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