L'essentiel à retenir
Non, un travail, ce n’est pas qu’un métier.
Prenons l’exemple de Marc et Diana. Ils font le même métier (responsables du marketing digital) mais pas le même travail :
- Marc travaille dans la lutte contre la précarité, pour une ONG française de 40 employés et 200 bénévoles, ce qui lui permet de gagner 35k€ (un budget qui lui permet de vivre correctement), et de pouvoir, grâce à l’aménagement de quelques jours de télétravail par semaine, aller chercher ses enfants 3 jours par semaine à l'école.
- Diana travaille dans la haute technologie, en modélisation 3D, dans une multinationale, au sein d’une équipe dynamique de culture anglo-saxonne, avec de multiples projets à gérer en même temps. Tout ça lui assure le salaire qu’elle voulait (75k€/an) ainsi que, grâce aux nombreux jours de congés auxquels elle a droit dans sa convention collective, la possibilité de faire chaque année un grand voyage.
Vous voyez l’idée ? Vous pouvez faire le même exercice sur tous les métiers (y compris professeur-e, électricien-ne ou cuisinier-ère, vous verrez !).
L’environnement de travail et la finalité qu’on souhaite donner à sa mission quotidienne, et les impératifs de vie qui sont propres aux exigences de chacun, constituent autant un travail que les tâches quotidiennes.
Quels sont les 4 piliers sur lesquels repose un travail épanouissant ?
Chance a ainsi bâti sa méthode autour de l’idée qu’un travail qui rend heureux doive reposer sur 4 piliers fondamentaux à prendre en compte pour vous y épanouir :
- le métier (l’activité),
- la finalité (l’utilité),
- l’environnement (PME, grande entreprise, indépendant-e, itinérant-e, fonctionnaire, asso / type de collègues et de culture d’entreprise, etc.),
- les impératifs (financiers, géographiques, familiaux, etc.).
Pour atteindre un projet professionnel épanouissant, il est ainsi nécessaire de réfléchir à l’ensemble de ces modalités.
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Comment savoir si je suis fait-e pour un métier ?
Choisir un métier, c'est comprendre la combinaison optimale d'actions et de tâches que l’on souhaite accomplir chaque jour, sur la base des moteurs, de ce qui nous anime et nous donne de l'énergie. Connaître ses moteurs demande de l’analyse, aussi bien sur sa personnalité, sur ses rêves d’enfants (oui, ça semble un peu bêta dit comme ça, mais bien souvent, ce qu’on a mis en dessous d’un gros couvercle sous prétexte que l’enfance n’est pas “raisonnable”, est en réalité ce qui nous guide ou peut aussi indiquer un chemin), ses désirs et ses talents les plus cachés. Et comme Chance est un parcours à la fois très humain et très innovant, on a innové avec beaucoup de cœur sur l'exploration des métiers :
Quelle finalité je veux donner à mon travail ?
Pour qui, pour quoi, très concrètement, souhaitez-vous vous investir dans votre travail ? Là encore, il n’y a pas de finalité meilleure qu’une autre. On peut travailler dans le luxe par amour du beau, ou travailler dans l’environnement par envie de prendre soin de notre planète : l’essentiel est que cela ait une finalité concret pour chacun-e !
Pour cela, il s’agit :
- De connaître et de savoir exprimer ses domaines d'intérêt.
- D’identifier des secteurs d'activité qui ont du sens pour soi.
Mais une fois de plus, le sens n’existe pas “en soi”, ce qui compte, c’est ce qui en a pour vous. Les injonctions à être dans une modalité unique pour “faire le bien” sont bien souvent bloquantes parce qu’on ne s’y identifie pas vraiment. Appropriez-vous ce qui, à vos yeux, fait sens et qui fait que, chaque jour, vous vous réveillerez pour une raison qui vous plaît et que chaque soir, même après une journée pas simple, vous vous direz que vous n’avez pas œuvré pour “rien”.
Quel est l’environnement de travail idéal ?
L'environnement (PME, grande entreprise, start-up, association, fonctionnariat, freelancing, etc.) dans lequel on exerce son métier a un impact important sur notre satisfaction, notre motivation et donc notre performance. Savoir ce que l’on attend d’une structure, de son organisation et de ses modes de management, de sa culture, de l’ambiance, etc., fait partie intégrante du choix d’un travail, au même titre que les missions et le rôle associés à celui-ci.
L’environnement de travail constitue le décor et le contexte quotidien d’une activité professionnelle. De la même manière qu’il peut permettre à une personne de se sentir bien et de grandir, il peut à l’inverse ne pas convenir.
Pour réfléchir à l’environnement, il s’agit de prendre en compte :
- Le lieu de travail idéal (taille, localisation)
- Les collègues et proches collaborateurs
- La structure et le fonctionnement de l’équipe
- Le rôle que vous souhaitez dans l’organisation
- La culture d’entreprise
Quels sont mes impératifs ?
Qu'est-ce qu'un impératif ?
Quand vous pensez à ce que vous souhaitez comme travail, vos phrases sont probablement ponctuées de "il faut", de "je veux" et de "je dois".
Hiérarchisez vos impératifs
Il n'est pas toujours possible de combler tous nos besoins, et de répondre à tous nos impératifs (même si on considère qu'ils sont non négociables a priori). Hiérarchisons-les. D'abord, est-ce que ce sont des impératifs ou des croyances ?
Pour faire le tri, évaluez les impératifs par thématique :
- Lieu de vie
- Déplacements
- Horaires
- Types de contrat
- Financier, etc.
Tenir compte de l’extra-professionnel : une vie qui vous fait vibrer dans son ensemble
Choisir une vie qui nous rend heureux(se) passe par choisir un travail qui nous correspond. C’est aussi nous donner l’opportunité de nous développer dans d’autres espaces, comme nos loisirs, notre vie sociale et familiale, nos engagements associatifs, etc.
Il est ainsi intéressant de comprendre ce qui nous fait envie dans un métier et de nous poser la question d’en intégrer une partie dans notre vie extra-professionnelle. Parmi les choses que nous aimons faire, certaines feront partie de votre travail, d’autres non.
Le parcours Chance : une méthode fondée sur les 4 piliers
Identifier ses 4 piliers demande du temps, de la validation, un tas de vérifications à faire dans la vraie vie, avec les vrais gens (d’où le fait que le networking soit aussi un des points fondamentaux de la méthode, avec des activités individuelles à réaliser en ligne et l'accompagnement par un un-e coach professionnel-le).
Pour parvenir à déceler ses 4 piliers, le bilan de compétences Chance fait passer par trois grandes étapes d’introspection, d’exploration et de validation. À la suite de ces 3 étapes, la mise en action commence, avec une série d'activités ultra-avancées pour atteindre son projet dans les meilleures conditions. À la clé, un projet pragmatique, épanouissant, pour accéder à la vie professionnelle qui vous ressemble.