Le mal-être au travail n’est pas nouveau, en revanche nous en parlons de plus en plus. Cette sortie du tabou a le mérite d’abord de prévenir le sentiment de solitude des individus, et de proposer des solutions aux personnes pour rebondir.
Le travail nous apporte non seulement notre assise économique, mais aussi le sentiment d’une place et d’un statut au sein de la société (la fameuse question “Que fais-tu dans la vie ?” étant le point de départ d’une majorité de conversations), et même une part souvent non négligeable de notre vie sociale, nourrie par nos relations avec nos collègues ou collaborateur-rices.
Le dialogue avec vos RH pour parvenir à une résolution
Il ne faut pas hésiter à sonner la sonnette d'alarme et à ouvrir le dialogue avec vos RH. Car le mal-être au travail des employé-es a des répercussions dont les RH se soucient. Leur parler pour trouver des solutions mutuellement bénéfiques (et Chance en fait partie) peut être un premier pas vers une résolution.
Le mal-être peut provenir de sources différentes :
Le burnout, le brown out et le bore-out se caractérisent tous les trois par l’épuisement auxquels ils donnent lieu.
Pour apprendre à en détecter les signes et se reconstruire, c’est par ici :
Burnout, bore-out, brown-out : comment le prévenir et se reconstruire ?
Concernant le burnout, pour 57% des salarié-es, la surcharge de travail est la première source de stress, selon une étude de Deloitte et Cadremploi de 2015. C’est en quelque sorte le mal du siècle, qui demande un vrai temps de reconstruction. C’est pourquoi il est essentiel de le prévenir.
Retrouvez nos deux articles spécifiquement liés au burnout :
Vous travaillez dur, et vous ne recevez pas la gratitude ou les récompenses que vous attendez
Selon la même étude de Deloitte et Cadremploi de 2015, les causes du mal-être au travail sont régulièrement liées
En réalité, tous ces chiffres concourent à la même chose : le travail d’une personne n’est pas suffisamment valorisé, et par conséquent perd en précision, en moyens, tout en étant rattaché à une pression de performance sans laquelle il sera difficile de progresser. C’est le cas typique qui fait qu’on se sent bloqué-e : on ne perçoit même plus sa propre valeur, à force de se sentir peu reconnu-e.
Par le dialogue, à froid (surtout pas à chaud, sous le feu de l’émotion), en ayant préparé ce que vous avez à dire et en restant factuel-le.
Une technique peut beaucoup aider, dans ce cas : l’OSBD.
L’OSBD ? Kézako ?
Par exemple :
La perte de sens peut être liée à beaucoup de choses : le manque de reconnaissance, un problème managérial, mais aussi la mission elle-même, le sentiment d’être dans un bullshit-job (job à la con”), l’impression que vos valeurs sont sans cesse - ou bien trop souvent entravées dans la structure où vous exercez, ou dans les conséquences de votre travail.
Bref, il y a un conflit, qui peut donner lieu à énormément de mal-être.
Interroger votre travail avec méthode, et sans doute, vous faire accompagner pour retrouver le sens que vous aviez perdu. Car le sens se retrouve, que ce dernier soit lié à votre travail dans son fond (la mission) ou dans sa forme (l’environnement de travail, vos impératifs personnels).
Chez Chance, nous amenons les personnes à réfléchir au travail (puis à valider leur projet de réorientation tout au long du parcours) selon 4 piliers essentiels :
En interrogeant votre travail actuel de manière précise selon ces 4 points, et en regardant ce qui pourrait changer, vous vous rendrez compte que tout n’est pas nécessairement à changer, et qu’un point de changement peut tout rééquilibrer.
Pour aller plus loin
Découvrez la méthode Chance des 4 piliers détaillée dans cet article