Le bilan de compétences Chance favorise le choix d’une orientation professionnelle en lien avec ses aspirations, ses envies, ses compétences et ses impératifs. Cela signifie souvent faire le choix d’une réorientation, d’une formation ou même de poursuivre légèrement différemment dans sa voie. Comment savoir quelle décision prendre ? Comment savoir quelle est la meilleure décision ?
Commençons par faire table rase : non, il n’y a pas une bonne ou une mauvaise décision (à part cas extrême où l’on entre dans des considérations éthiques). Globalement, cette vision binaire est culpabilisante et fausse. Il y a une ou plusieurs décision(s) optimale(s) pour une personne, un objectif et un contexte.
Une décision optimale prend en compte plusieurs aspects d’une situation et d’une personne. Une décision optimale :
Une décision s’inscrit dans une situation précise. La première étape est de revisiter votre objectif.
Exemple terre à terre et assumé :
J’ai le choix entre déjeuner d’une salade ou d’un sandwich. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise décision. Les deux sont possibles. Mais selon mon objectif, l’une sera plus efficace que l’autre :
D’où l’importance de clarifier l’objectif. Et oui, ce qui fonctionne pour un sandwich peut fonctionner pour des décisions plus capitales (voilà bien une phrase qu’on ne pensait pas écrire) !
Notre cerveau gauche est le chef d’orchestre de notre rationalité, de notre logique. Il est à l’origine de notre mode de pensée cartésien et séquentiel (ne traiter qu’une seule donnée à la fois). Il fonctionne de manière linéaire, c’est-à-dire que pour lui, chaque problème ou question n’a qu’une seule réponse possible. Il nous assure de rester concentré(e) sur l’instant présent et ne pas se disperser. Il permet de s’organiser, de planifier les choses et d’atteindre efficacement des objectifs précis.
Exemple :
Le trésorier qui tranche sur les prochaines activités d’une association selon l’argent disponible.
Une fois les faits établis et les options objectivement comparées, certain(e)s auront pris leur décision. Cet aspect rationnel leur suffira. Cependant, si les prises de décisions n’étaient fondées que sur des faits, vous ne seriez pas en train de lire cet article et nous ne serions pas en train de l’écrire.
Le cerveau droit est le centre de l’intuition et de la créativité : il pense en arborescence. Cela signifie qu’il explore plusieurs pistes en parallèle et permet d’envisager plusieurs solutions. Il a une vision globale des choses.
Développer son cerveau droit assure une prise de décision rapide et créative.
Le mot vient du latin intuitio, “vue, regard”, dérivé de intueri, “regarder attentivement”.
“La situation fournit un indice ; cet indice donne à l’expert un accès à une information stockée dans sa mémoire, et cette information, à son tour, lui donne la réponse. L’intuition n’est rien moins que de la reconnaissance.” Herbert Simon, psychologue et prix Nobel d’économie
On pourrait donc dire que l’intuition, ce sentiment de “savoir” ce qu’il faut faire au plus profond de soi, est directement liée à notre expérience.
Exemples
Cette petite voix intérieure qui vous invite à suivre telle ou telle décision est très puissante. Certain(e)s prennent leur décisions uniquement sur ses conseils. Mais combinés aux autres éléments comme la raison ou l’émotion, cette intuition prend encore plus d’ampleur et de puissance.
Les émotions sont aussi situées dans le cerveau droit, mais elles ne sont pas liées à notre expérience. Elles nous invitent à agir (e-movere, en latin “en mouvement”).
Elles ont une fonction sociale de préservation de l’espèce pour les émotions dites “négatives” (la peur : éviter de mourir / la colère : marquer son territoire, ne pas se faire marcher sur les pieds / la tristesse : amener les autres à s’intéresser à nous, recréer un lien…) ou une fonction de développement et d’épanouissement pour les émotions “positives” (la joie / l’amour servent à la reproduction). On peut parfois prendre une émotion pour une intuition, alors que ce que l’on ressent est plus une invitation à agir.
Exemples
1. D’agir sous le coup d’une émotion Exemple : Je viens d’apprendre une mauvaise nouvelle. Énervé(e), j’envoie un email à la personne concernée pour lui exprimer mon agacement. Mais je m’aperçois le lendemain que je m’en suis pris(e) à la mauvaise personne… Sous le coup de la colère, je n’ai pas réfléchi !
2. De ne pas écouter son intuition Exemple : Mon intuition me dit : Je sais au fond de moi que je dois aller parler à cet expert, que cela me sera très utile. Mais ma peur me dit : J’ai peur d’être ridicule donc je vais m’empêcher d’y aller.
3. De choisir en fonction d’une émotion fictive, imaginée pour le futur Exemple : Si je dis à ma manager que je vais mal, je risque pleurer. Je ne veux pas qu’elle me voie faible donc je ne vais pas lui parler.
Une fois qu’on a identifié quelles émotions régissent chaque option, il est possible de déterminer ce que chaque choix (à travers de l’émotion) cherche à protéger / préserver. On peut alors trouver une voie qui permette de concilier chaque besoin, ou de prioriser ceux que l’on veut adresser en priorité.
Les valeurs servent de boussole pour aller dans la bonne direction. Si on veut être fidèle à soi-même, il est important d’identifier ses valeurs et de prendre des décisions en fonction.
Exemples de valeurs
L’altruisme, l’amitié, le changement, la connaissance, la créativité, le dévouement, le dynamisme, la discipline, la famille, la fidélité, la générosité, l’harmonie, la justice, la liberté, la sécurité, la tolérance, le travail, etc.
On a tous des définitions très personnelles de chaque valeur. Et deux personnes ne mettront pas forcément la même explication derrière chacune.
Quelques exemples d’interprétations sur la valeur du respect
Vous voyez l’idée ? Un mot résonne différemment selon chaque personne.
Les valeurs permettent de prendre des décisions en lien avec ce que l’on croit juste et bon, ce que l’on estime bon pour soi et pour le monde. Prendre conscience de ses valeurs et agir conformément à elle est une manière efficace de prendre des décisions et trouver du sens dans ses actions. Les conséquences ne sont pas toujours simples à assumer, mais l’alignement obtenu, entre “qui l’on est” et “ce qu’on fait”, est particulièrement puissant et sain.
Une décision optimale, c’est une décision qui est contextualisée et qui prend en compte ces 4 aspects : raison, intuition, émotions et valeurs. Et si plusieurs options répondent à tous ces critères, c’est une bonne nouvelle, vous avez le choix entre plusieurs options qui sont bonnes pour vous !
Dans ce cas, vous pouvez prendre en compte d’autres critères comme :
Prendre une décisions peut s’avérer complexe. Cette méthode n’est pas un tour de magie qui fera disparaître l’inconfort du choix et la difficulté à assumer ou à renoncer à une option. Pour certains, l’analyse de leurs options à travers cette matrice suffira. D’autres auront besoin d’un temps plus long. Dans ces moments de choix, on peut rencontrer au passage une croyance limitante, un blocage, une émotions si forte qu’on ne peut s’y soustraire… dans ce cas la, être accompagné par un expert peut aider à sortir du dilemme et aider à prendre meilleure décision pour soi. C’est la raison d’être du parcours Chance. Vous accompagner dans votre révolution professionnelle pour prendre des choix qui alignent “qui vous êtes” avec “ce que vous faites”.
Sources