Résumé
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L'essentiel à retenir

Déconstruire ses croyances limitantes : clé de la réussite d’une réflexion professionnelle

Hélène Cuney le dit clairement, les croyances limitantes sont LE point essentiel à surmonter pour aboutir une démarche de réflexion professionnelle, que celle-ci aboutisse à une réorientation partielle ou à un repositionnement au sein de sa structure.

Les gens que Chance accompagne ont tous eu une première vie professionnelle. La démarche consistant à vouloir prendre le temps de la réflexion, et se réinventer d’une façon ou d’une autre, c’est s’enlever de certains conditionnements, penser différemment, et parfois remettre en question un peu, beaucoup ou complètement tout un équilibre qu’ils avaient avant.”

Ce n’est pas pour rien que d’entrée de jeu, on aborde les croyances limitantes dans le parcours Chance, et que ce thème représente un des fils rouges du parcours.

Il faut d’abord s’autoriser à réfléchir à sa vie professionnelle, à se dire qu’on mérite peut-être mieux, qu’on mérite aussi simplement de prendre un temps pour soi, pour réfléchir à soi et prendre soin de soi. Et rien que ça, c’est une étape pour se revaloriser.

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Les conséquences positives d’une réflexion autour de ses croyances limitantes

La notion même de “croyance limitante” est assez peu connue et, rappelle Hélène Cuney, pour les personnes qu’elle accompagne chez Chance, ce qu’elle observe est régulièrement une révélation, une bouffée d’air liée à la connaissance de ce terme et de ce qu’il recouvre.

D’un coup, le fait que ce soit nommé donne une légitimité qui, d’ores et déjà libère et ouvre la possibilité d’un choix, de l’expression d’un libre arbitre.

Qu’est-ce qu’une croyance (limitante ou pas) ?

D’abord, une croyance tout court est une pensée qu’on va considérer comme vraie. Elle se caractérise par le fait qu'elle existe indépendamment des faits qui viendraient la corroborer ou la démentir. On pourrait résumer les choses en disant qu’une croyance (limitante ou pas) est une pensée têtue. Une croyance peut être

  • liée à soi (“Je suis hyper fort-e” ou “Je suis nul-le”)
  • liée aux autres (“Telle personne ne m’aime pas”)
  • une perception de la vie en général (“Il faut travailler pour réussir”, “La réussite c’est d’avoir de l’argent”, etc.).

À force de s’ancrer dans nos pensées, cette croyance devient une certitude, consciente ou inconsciente, qui s’est ancrée en nous et qui pousse notre esprit à penser que quelque chose est vrai et réel en en faisant une généralité.

Et donc, qu’est-ce qu’une croyance limitante ?

La croyance limitante est une catégorie de croyance qui est repérable par les conséquences qu’elle aura sur notre action et notre comportement :

Par exemple, penser qu’on est nul-le en maths aura pour conséquence qu’on ne s’autorisera pas à s’imaginer dans une carrière scientifique, d’ingénieur, de médecin, ou à se dire qu’on sera incapable de faire la comptabilité de son entreprise.

Vous voyez le topo : une croyance limitante a des répercussions très nettes sur la manière dont on se projette, ce à quoi on s’autorise, notamment dans la vie professionnelle. Il convient donc de les débusquer et pour les faire sauter.

Les types de croyances limitantes

Robert Dilts (père de la programmation neuro-linguistique, qui a participé à la création de Chance et siège à notre board scientifique) a distingué trois thématiques de croyances limitantes les plus courantes :

1- Le désespoir

C’est ce qui arrive quand on est persuadé-e qu’il sera impossible d’atteindre un objectif particulier :“Quoi que je fasse, cela ne fera aucune différence. Ce que je veux n’est pas possible à obtenir. Ce n’est pas sous mon contrôle. Je suis une victime.”

2- L’impuissance

Lorsqu‘une personne, même si elle croit que l’objectif existe et qu’il est possible de l’atteindre, ne croit pas qu’elle en est capable :“C’est possible pour les autres d’atteindre leur but, mais pas pour moi. Je ne suis pas assez bien ou incapable de l’accomplir.”

3- L’absence de valeur

Lorsqu‘une personne, même si elle croit que l’objectif désiré est réaliste et qu’elle a la capacité à l’atteindre, croit qu’elle ne mérite pas d’obtenir ce qu’elle veut. “Je suis un imposteur. Je n’appartiens pas/je ne suis pas à ma place. Je ne mérite pas d’être heureux ou en bonne santé. Il y a fondamentalement quelque chose de négatif chez moi et je mérite la souffrance que je vis.”

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Comment déconstruire ses croyances limitantes pour parvenir à se déployer ?

Hélène Cuney rappelle que les croyances limitantes ont souvent pris leur ancrage parce qu’on y voyait un bénéfice, une forme de protection : la puce citée au-dessus a bien désappris à sauter parce qu’il y avait une paroi au-dessus d’elle.

Il y a plusieurs manières de déconstruire ses croyances, qui sont bien sûr liées à votre personnalité et à ce qui vous conviendra à vous.

1- Identifier la croyance limitante

Si vous entendez dans votre bouche des “toujours” et des “jamais” (“Je n’y arriverai jamais”, “C’est toujours la même chose”, etc.), il y a fort à parier que vous soyez face à une croyance limitante.

L’autre étape dans cette étape, est d’écouter l’émotion qui est liée à ce sentiment de limitation, à cette croyance : vous sentez-vous enfermé-e ? Avez-vous peur ? Vous sentez-vous déjà limité-e rien qu’en y pensant ?

2- Commencer par se demander d’où vient notre croyance limitante

Et comprendre par la même occasion à quoi cette croyance a servi à un moment donné.

3- Se détacher de la croyance limitante en la mettant à distance

Cette première étape permet de s’apercevoir que la protection qu’engendrait la croyance à un moment donné n’existe plus, où de s’interroger sur la raison pour laquelle on pensait qu’elle nous serait - à certains égards au moins - utile.

4- Démêler la croyance de la vérité : les 7 “Pourquoi ?”

La croyance est quelque chose qu’on CROIT vrai, et qui n’est fondé sur rien d’objectif, sur aucune preuve scientifique. Au contraire, le savoir ou la vérité reposent sur des preuves, des faits. Pour déminer une croyance, il est donc nécessaire de l’asseoir sur des faits :

  • Est-ce que je peux trouver UNE exception qui démontre le contraire de ce que je pense ?
  • Est-ce que tout le monde partage ma croyance à mon sujet ?

Dans ce cas, un exercice utile consiste à faire une chaîne de 7 “Pourquoi ?”, à la suite de chaque justification à la croyance, jusqu’à trouver le lieu du dénouement, où on s’aperçoit qu’on serait en réalité en mesure de faire ce dont on se pensait incapable.

5- Identifier la première action pour parvenir à me sentir capable, et non plus limité-e

Souvent, le blocage est également lié au fait qu’on ne sache pas par où commencer.

Exemple

Par exemple, une personne qui veut lancer sa boîte et qui va dire qu’elle n’y connaît rien en communication.L’idée ici est d’identifier son talent : cette personne sait apprendre et assimiler des choses nouvelles. Donc pour palier sa croyance, la première action sera de suivre une formation courte en communication.

6- Affronter sa peur

“La peur fait partie du chemin”, affirme Hélène Cuney. Si se confronter d’un coup à sa peur est relativement peu productif, “faire un petit pas dans la direction de son inconfort” est une étape essentielle qui mène aussi à la joie, à l’accomplissement.

On ne va pas se mentir, c’est l’étape en apparence la plus difficile (puisqu’elle consiste à agir) parmi toutes ces étapes qui prennent déjà du temps, et demandent souvent un accompagnement en bonne et due forme. Il faut en avoir envie, et cette envie se travaille en identifiant tous les avantages que représenterait le fait d’abolir cette croyance. Par exemple : me projeter dans un secteur / un poste dont je rêve ; renverser des systèmes de domination dont je m’estime victime, etc.

Exemple

Une personne avait très peur d'écrire un article de blog sur quelqu’un. Sa première étape vers sa peur a été d’envoyer un mail. Au fur et à mesure, sa peur changeait et s’effaçait : “j’ai peur de l’interroger”, “j’ai peur d’écrire l’interview”, “j’ai peur des gens qui vont lire l’article”, puis in fine, cette personne s’est retrouvée à écrire un livre !

7- Penser à ce que nous dirait une personne qui nous aime si on lui parlait de cette croyance

“On est son propre bourreau, et on se parle comme jamais on ne parlerait à quiconque, y compris son pire ennemi”, souligne Hélène.

Est-ce que si votre enfant ou votre meilleur-e ami-e, vous affirme qu’il ou elle est nul-le, vous ne lui rappelez pas tout ce qui lui redonne confiance, qui l’arme pour se sentir à même d’accomplir ses désirs ?

Eh bien imaginez cette fois que c’est quelqu’un qui vous aime qui réagit à vos sentiments de limites : laissez-vous infuser par ses paroles. Vous pouvez même faire cet exercice en vrai, et demander à 5 ou 10 personnes de votre entourage de vous dire, par texto ou mail, les 3 forces principales qui sont les vôtres (le résultat est très puissant, vous verrez).

Bonus : le conditionnement féminin

"Quelle est votre morning routine ?", "Joli costume", "Vous êtes très beau", "Comment gérez-vous votre syndrome de l'imposteur ?" Interviewer des personnalités de 1er plan, ce n'est pas du tout la même chose selon qu'on interroge une femme ou un homme.

​​Quand on pose aux hommes les questions habituellement réservées aux femmes, ça donne ça. CQFD 🙃

On ne cesse de rappeler aux femmes que ce que la société attend d'elles est qu'elles soient belles VS compétentes, mères VS professionnelles, happées par le syndrome d'imposture VS confiantes et battantes.

On voit les conséquences à l'échelle de cette vidéo faite par le collectif SISTA et Mirona Forward : parler à un homme de son costume, de sa douceur, de sa vie personnelle, l'empêche de montrer ses compétences et lui ôte sa confiance. Ça désarçonne, ça crée le doute, et in fine ça plante la graine du syndrome de l'imposteur !

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